Marie-Hélène Lahaye

Féministe aux points de vue libertaires, émancipateurs et profondément ancrés dans l’écologie politique.

Autrice du livre « Accouchement : les femmes méritent mieux » aux éditions Michalon.

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Photo de Gautier Briade, prise au Ladyfest BXL

71 Responses to Marie-Hélène Lahaye

  1. karine says:

    Bonjour,
    Merci pour se blog si bien écrit ! j’aimerais m’y abonner mais je n’ai pas trouvé comment faire… ?
    Je fais parti d’une association qui œuvre pour l’ouverture d’une maison de naissance sur Rennes (France). Je me suis permise de mettre un lien vers votre article sur la page du groupe FB de l’asso.
    Merci encore pour vos articles.
    Karine

  2. Anny Poughon says:

    Bonjour,

    J’ai lu avec beaucoup d’intérêt votre dernier article sur l’accouchement; ce que vous en dites rappelle beaucoup le constat que fait Julie Bonnie dans son roman “Chambre 2” (Prix du Roman Fnac 2013). Son héroïne Béatrice, auxiliaire de puériculture, est confrontée à la dureté du monde hospitalier et de la maternité sur-médicalisée où l’humain n’a plus sa place. ce roman brise plus d’un tabou entourant la maternité et la montre sous un nouveau jour.

    Seriez-vous intéressée par l’envoi d’un spécimen?

    Anny Poughon
    Attachée de presse
    Editions Belfond

  3. Marie-Hélène Lahaye says:

    Karine, merci pour la diffusion du blog. Concernant l’abonnement, ça va venir. Je dois encore faire quelques paramétrages et comme c’est mon premier blog, j’avoue que je patauge un peu (d’ailleurs si quelqu’un a un bon tutoriel wordpress, je suis preneuse 😉 ).

    Anny, je suis évidemment intéressée par tout livre traitant de ce sujet. Je n’ai pas encore paramétré un message de contact via ce blog (encore une chose à faire…), mais le plus simple dans un premier temps est que vous m’envoyiez un message via twitter.

  4. Malicie says:

    Bonjour et bravo pour ce blog que je découvre aujourd’hui via tes commentaires chez Crêpe Georgette.
    J’ai lu avec beaucoup d’intérêt tes articles biens écrits et tes analyses pertinentes.
    Si le cœur t’en dit, je te mets quelques liens vers de blogs que je suivais il y a qq années et qui m’ont décidée à opter pou un accouchement naturel.
    Ils ne sont malheureusement plus mis à jour depuis bien longtemps, mais leurs archives restent intéressantes.
    http://dechainees.cluster1.easy-hebergement.net/index.php?page=30f
    http://boob.over-blog.fr/
    http://www.libre-choix-naissance.com/
    Bonne lecture 🙂

  5. Marie-Hélène Lahaye says:

    Coucou Malicie, heureuse de te voir ici 🙂

    Je connais les sites que tu mentionnes. Je suis tombée dessus pendant mes longues recherches sur le thème de l’accouchement, notamment en préparation à ce blog. Ils sont en effet très intéressants.

  6. Marie-Hélène Lahaye says:

    Quelques petites améliorations sur mon blog:
    – la colonne de droite reste visible même lorsqu’on lit un billet, ce qui, j’espère, va faciliter la circulation d’un billet à l’autre et d’un commentaire à l’autre.
    – à la demande générale d’au moins une personne, j’ai installé un bouton d’abonnement par email sur la colonne de droite (celle qui reste visible en permanence) pour celles et ceux qui souhaitent être informés des nouveaux billets.

  7. Michèle says:

    Super ton blog, j’espère qu’il sera le lieu d’échanges constructifs et que la nouvelle législature te verra migrer vers le ministère de la santé. Les SF , les femmes leur conjoint et leurs bébés ont besoin de gens comme toi pleins d’énergie et de bonnes idées. Bien à toi
    Michèle et à bientôt pour de nouvelles aventures

  8. Fil says:

    En un seul mot (et même deux…) : Merci infiniment !

    Je suis d’un naturel très angoissé envers tout type d’examen médical. Malgré tout, j’ai le projet d’avoir bientôt un enfant, et je me posais une floppée de questions.

    Votre blog répond non seulement à ces questions, mais contribue en plus à soigner mes angoisses, et donne des clés de compréhension pour savoir dire NON de manière éclairée et pouvoir se tourner vers des personnels / techniques appropriés et différents du parcours classique d’un accouchement.

    Merci pour la justesse de vos analyses, qui ne rejettent pas la médicalisation, mais interrogent intelligemment et proposent toujours des pistes de réflexion en conséquence. Merci également pour cet engagement féministe qui transparaît dans vos articles.

    Votre travail m’a rendue beaucoup plus sereine quant aux événements que j’aurai à traverser, et je vous en suis grandement reconnaissante. Bonne continuation !

    (PS : je me permets de vous suggérer de mettre “er” plutôt que “ez” dans “pour vous abonnez à mon blog 😉 ).

    • Marie-Hélène Lahaye says:

      Merci beaucoup pour ce message très encourageant.
      (et merci pour la relecture attentive et la traque aux fautes d’orthographes 😉 )

  9. Mel says:

    Bonjour Marie-Hélène,

    Merci de mettre des mots sur toutes ces émotions, toutes ces sensations, tous ces vécus qui laissent l’impression forte et dérangeante que quelque chose ne va pas avec la prise en charge de l’accouchement en France.

    “Bah, bientôt ce sera oublié” me dit-on.

    Et si je ne veux pas oublier ? Et si je veux descendre dans la rue avec les sage-femmes pour qu’un jour mes filles aient le luxe d’être suivie par la seule et même personne tout au long de leur grossesse et après leur accouchement ?

    J’ai beau m’être documentée (notamment grâce à vous !), je cherche désespérément des pistes d’action à mon niveau pour que cette violence que j’ai vécue en salle de naissance n’arrive pas à d’autres.

    J’aimerais que les mouvements féministes rallient ce combat-là. Je vais leur proposer et j’espère être entendue.

    Au plaisir de vous lire encore.

    • Marie-Hélène Lahaye says:

      Bonjour Mel,

      Merci pour ton message.

      Les idées commencent tout doucement à percoler dans les milieux féministes. C’est encourageant.

      Le changement ne pourra venir que des femmes qui doivent se mobiliser avec un réseau associatif. Les féministes ont évidemment toute leur place dans ce combat et il faut les faire bouger. Mais il faut aussi parvenir à mobiliser des association de lutte pour les droits humains puisque des droits fondamentaux des femmes sont bafoués. Mais c’est un sujet encore difficile et tabou pour eux (mais on y travaille 😉 ).

      Tant que ce combat ne sera porté que par des sages-femmes, il sera réduit à des questions techniques de statut professionnel, inaudibles pour la société. Le jour où il sera porté par les femmes elles-mêmes, qui représentent quand même plus de la moitié de la population, les choses bougeront.

  10. Marine says:

    Bonjour,
    votre blog est passionnant! Merci!
    Présidente d’une association de parents dédiée à un “autre discours” sur la grossesse, l’accouchement et la périnatalité, j’aimerai mettre un lien vers votre blog depuis notre site internet. Seriez-vous d’accord?
    Voici notre site : http://www.naissensetparents.fr/
    Merci de votre réponse

  11. Bonjour,
    L’année dernière, vous avez fait participé à la Semaine Mondiale pour l’Accouchement Respecté au CALM à Paris.
    J’en profite donc pour faire la promotion de notre soirée débat 2015 qui a lieu demain soir. N’hésitez pas à en parler sur votre blog !
    http://www.mdncalm.org/
    Merci!

  12. Christine says:

    Bonjour Marie-Hélène,
    Très sensible à ce sujet, j’ai évoqué votre blog dans mon livre “Intimité écorchée” paru le 23 septembre dernier. Très sensible à la thématique de l’intimité féminine en milieu médical, j’ai créé un blog récemment qui invite à des réflexions plus générales alors que mon livre se veut témoignage.
    Dans mon livre, j’ai transmis quelques pistes pour faire évoluer les choses tant du point de vue du patient que du point de vue du soignant mais je persiste à croire que la formation initiale de nos médecins est plus que lacunaire dans la prise en compte de la personne comme sujet à respecter!!! Même si des améliorations sont parfois notables ici ou là, elles relèvent plus d’aptitudes individuelles et de savoir-être personnel que d’une conscience collective respectueuse de l’Autre que je place d’égal à égal dans le contexte médical.
    Merci encore pour ce blog. Nous devons dénoncer collectivement pour faire évoluer des pratiques misogynes, infantilisantes, humiliantes et culpabilisantes….
    De tout coeur avec vous…

  13. sandy says:

    Bonjour,

    J’ai lu quelques uns de vos articles sur la grossesse et certains points rejoignent ma philosophie de vie. Je voudrais vous demander si vous connaissez en Ile de France un laboratoire de radiologie qui n’impose pas l’échographie vaginale, ni le toucher vaginal. Je sais qu’il y a meme des gynecologues qui déconseillent ces actes, mais je ne sais pas où trouver ces gynecologues et ces laboratoires. Je serais intéréssée si possible, quelqu’un sur Charenton le Pont sinon ailleurs en Ile de France. Concernant l’accouchement à domicile, je voudrais trouver une sage-femme qui soit ouverte à ce type d’accouchement, mais je ne sais pas où la trouver. J’ai regarder un peu sur Internet des maisons de naissance, mais je ne sais pas combien de liberté on a en maison de naissance, sachant que je voudrais etre suivie par une seule sage-femme et accoucher avec cette sage-femme sans personne d’autre qui se rajoute à mon accouchement. Vous savez quel est le tarif pour un accouchement à domicile? Je suis désolée pour tant de questions posées.

    • Marie-Hélène Lahaye says:

      Bonjour,

      Malheureusement je ne connais pas d’adresses précises. Il existe une liste de soignants féministes qui a priori sont plus respectueux: https://gynandco.wordpress.com/

      Peux-être y trouveras-tu quelqu’un qui te convient.

      Quant au tarif de l’accouchement à domicile, il dépend en partie des sages-femmes et de la façon dont la mutuelle ou l’assurance le rembourse. Il faut se renseigner en détail.

      Malheureusement, j’ai peur de ne pas pouvoir plus t’aider.

  14. sandy says:

    Je vous remercie beaucoup de votre réponse.

    Bonne continuation! 🙂

  15. Nicole says:

    Bonjour,
    J’ADORE votre blogue! Je travaille pour un regroupement en périnatalité (le Regroupement Naissance-Renaissance) et cette année, pour la Semaine mondiale pour l’accouchement respecté, nous voulons publier un billet de blogue chaque jour du mois de mai sur le thème de la violence obstétricale. Votre billet à ce sujet est excellent et je voulais vous demander la permission pour le reprendre (évidemment, en faisant le lien vers votre blogue et en mentionnant très clairement votre nom en tant qu’auteure). D’ailleurs, si vous souhaitez écrire un autre texte sur ce thème afin que nous le publions, ça nous ferait un très grand plaisir.
    Merci!

  16. Alison says:

    Bonjour,
    Un immense merci pour ce blog que je ne trouve qu’après avoir subi un accouchement traumatisant. Merci d’écrire sur ce sujet qui mérite tant et surtout d’ouvrir vers des perspectives. Je ne sais pas si vous l’avez vu, mais le ciane a publié une bibliographie intéressante sur les violences obstétricales. Pour ma part, je reste effarée par l’absence totale de dépistage du stress post-traumatique après un accouchement, surtout lorsque l’on sait qu’intervenir tôt permet de meilleurs résultats. Comme vous l’avez notamment développé pour le cas Cottrez, cela peut pourtant avoir des répercussions inimaginables.
    Il y a malheureusement un impératif social lié à l’accouchement (les gens ne veulent pas en entendre parler quand cela se passe mal), mais non, on oublie pas. Et on veut se bouger pour que cela n’arrive plus car nous sommes manifestement nombreuses à finalement être dans ce cas (pour ma part, les inconvénients de la péridurale sans les avantages : forceps sans anesthésie après 4h d’attente à dilatation totale…).
    Le chemin est encore long, mais un immense merci pour œuvrer dans le bon sens.

    • Marie-Hélène Lahaye says:

      Merci pour votre message. Oui, j’ai vu que le CIANE a publié une bibliographie sur les violences obstétricales (j’y ai même contribué).
      Je compte écrire un prochain billet sur le baby-blues, la dépression post-partum et le syndrome de stress post-traumatique. Ma bibliographie est prête, il ne reste plus qu’à l’écrire…

  17. Myriam says:

    Bonjour Marie-Hélène,
    J’ai une très grande admiration pour vous et ce que vous faites. Ce n’est pas mon premier commentaire que je poste sur votre blog, mais voilà ce matin je me suis réveillée avec un sentiment de frustration et d’impuissance face à ces violences obstétricales. Je suis bien loin de vous en thème de distance physique, mais pourtant je me sens intimement proche de vous et de tous les intervenants de ce blog. Ça me fait chaud au coeur d’avoir finalement trouvé un cercle de discussion et des articles bien articulés et pertinents qui me rejoint dans ce que j’ai vécu. Je dirais même plus qui ose aborder le sujet tel qu’il est, sans renvoyer la faute aux femmes qui ont vécues ces atrocités et sans banaliser ces pratiques sous prétexte que c’est pour notre “bien”. Mais voilà, je déteste ce sentiment d’impuissance face à cette grande institution qu’est l’hôpital et je ne suis pas du genre à me laisser abattre, je suis déjà allée en commission parlementaire pour défendre un projet de loi sur les mines alors que notre famille étaient menacé d’expropriation. Bien sûr, ça n’a pas changé grand chose, mais je suis convaincue que malgré la liberté d’expression qui règne sur internet, la plupart des victoires doivent passer par les médias traditionnels. Au Québec, ces médias sont souvent partisans de la droite et n’osent pas trop se tremper dans des dossiers houleux. Il y a cependant une émission qui pourrait avoir à coeur une investigation sur les accouchements au Québec, il s’agit de l’émission Enquête. Je crois qu’en leur écrivant, en mettant votre blog comme référence, que si les sages-femmes du Québec osent participer et que l’on recueil beaucoup de témoignages et d’appuie de femmes , l’on pourrait avoir leur attention. Croyez-vous que ça vaut la peine et que ce ne soit pas un gaspillage d’énergie ? Je vous avoue que je suis une militante en “burn-out” et que ce qui m’est arrivé m’a profondément dégoutté de ma belle société des droits de la personne, mais si c’est réalisable et qu’il y a une chance j’embarque. Il est certain que j’aurais besoin de votre grande expertise sur plusieurs points, et aussi de votre réseau de contact, mais j’aimerais sincèrement m’impliquer dans cette cause sur mon continent. Je vous laisse ici ma lettre que j’avais écrit à l’hôpital pour laquelle je n’ai eu que la réponse votre lettre est irrecevable, et le processus de porter plainte dans mon cas est inutile puisque le protocole à été suivi mais je pense qu’une investigation journalistique d’une émission d’envergure comme enquête pourrait faire bouger les choses. Dernière chose, est-ce qu’il y a une plateforme de revendication du genre québécoise? Je n’ai pas Facebook mais s’il le faut je vais m’y inscrire. Devant cet accouchement passif, je n’ai nullement l’intention de rester passive devant ces injustices.
    Amicalement Myriam

    Voici la lettre:
    Mercredi le 28 octobre 2015
    Je souhaite commencer ma lettre par une félicitation, la voici : votre équipe sont des gens gentils, il y a beaucoup de service et on a prit soin de moi. Voilà, maintenant je n’ai que des critiques négatives mais que je crois constructives à l’égard de votre protocole. Je sais pertinemment, combien les employés sont sur-encadrés au point de perdre leur jugement critique professionnel. Ils se soumettent malgré leur bonne volonté aux ordres du gestionnaire attitré.
    Je suis extrêmement déçue de mon accouchement. J’en garde un mauvais souvenir de ce qui devrait être le plus beau jour de ma vie aux dires des gens. C’est pour moi les 22 heures les plus pénibles de ma vie. J’ai des épisodes de colère, de détresse, d’angoisse et de sanglot. Je vois une psychologue pour m’aider à gérer cet évènement, même si cela fait plus de 4 mois. Pourtant, au final, j’ai une belle petite fille en parfaite santé et je suis physiquement intact. Je vous en veux car j’étais une jeune femme enceinte de 22 ans pétillante d’énergie, sans maux de grossesse, qui portait en elle un bébé sain qui au monitoring impressionnait les infirmières positivement.
    Malgré cela, vous m’avez provoqué parce que ma date d’expiration était passée. Je trouve ça aberrant que toutes vos interventions on faillit se terminées en césarienne. Et ça d’ailleurs, une chance que mon conjoint est intervenu et a refusé que l’on m’y envoi. Une chance, puisque 2 heures plus tard j’étais ouverte et prête pour la poussée… Mon accouchement n’en ai pas un, c’est un acte surmédicalisé, vous m’avez volé cet évènement important. J’ai l’impression de n’avoir jamais accouché. Et la cerise sur le Sunday, vous m’avez volé mon premier moment avec ma fille, vous avez été sauvage en me poussant si fort dans le ventre que j’ai eu l’impression que mes organes allaient explosées et vous m’avez recousu à froid en même temps. Vous avez fait ces manœuvres dans le but de libérer la chambre au plus vite. Je n’en veux pas aux employés individuellement, mais à votre rigide protocole.
    Je déplore le manque d’humanisme dont vous faites preuve en réduisant le corps de la femme à une machine qui doit fonctionner pareillement au protocole. Vous effectuez vos pratiques cérébralement, sans tenir compte des émotions et des désirs de la femme. Je me sentais comme un laboratoire, une belle occasion de faire pratiquer vos étudiants. Tant mieux d’enseigner aux étudiants. Je suis même contente d’être servie par des étudiants, mais oubliez de leur apprendre l’essentiel pour qu’un accouchement se déroule bien, le réconfort moral.
    Vous êtes incapable de laisser la femme être le capitaine de son accouchement. D’ailleurs, pourquoi demander un plan de naissance si vous ne le respectez pas? Au lieu de ça, vous l’obligez à rester couchée, à n’être qu’un témoin de vos interventions et ce qu’elles produisent dans son corps. Vous la laissez là, vulnérable et impuissante. Ce n’est pas la douleur physique qui m’a traumatisé, c’est celle de l’âme. Le bébé allait très bien, mais jamais vous n’avez voulu me « déplogger » et revenir vérifier à l’occasion.
    Vous sur-intervenez auprès d’une femme à très faible risque aussitôt « qu’une virgule est placée au mauvaise endroit ». Vous prenez vite votre décision et non la mienne, sans tenir compte du dossier ni connaitre la patiente ni même et c’est le plus grave, discuter avec elle. Vous ne demandez pas mon consentement, vous procédez comme s’il y avait une urgence??? De toute façon, comment pourrais-je donner mon consentement, puisque vous expliquez la procédure une fois rendue dans la salle d’accouchement. Et là encore, il faut arracher l’information sinon l’on ne m’aurait trop peu expliqué. Votre soirée d’informations n’a pas livrée un portrait fidèle de la réalité. Même que dans le livre de l’INSPQ l’on fournie des informations erronées. J’ai l’impression que mon suivi de grossesse n’a servi à rien. Ce que je trouve incroyable c’est que vous n’expliquez pas les risques reliés à l’intervention. Les opérations ont besoin d’une signature ou d’un consentement du patient, pourquoi pas les femmes enceintes? Une journée avant ma date d’expiration, j’ai pleuré à chaudes larmes et à forte intensité toute la journée. Je me sentais condamnée à être provoqué. Comment ce fait-il que vous ayez autant de pouvoir? Que je me sentais si insignifiante devant vous? Je pense que ma démonstration en donne une bonne idée. Ce qui est blessant c’est qu’au fil du temps, j’avais appris à vous faire confiance. Vous m’avez fait croire à votre supériorité. Pourquoi déclencher à tout prix? Comment un corps peut être à ce point réglé comme une horloge?
    Je reste estomaquée à essayer de comprendre votre décision. Je suis convaincue que j’aurais eu un bel accouchement naturel étant donné ma forme et celle du bébé, c’est très dommage. Désolé d’être si dure, si négative mais j’ai la conviction que vous m’avez nuit au lieu de m’aider. Ça peut être difficile à lire, mais c’est une délivrance pour moi. Si vous désirez plus d’informations ou faire suite à ma lettre, réécrivez-moi, il me fera plaisir de vous répondre

    • Marie-Hélène Lahaye says:

      Bonjour Myriam,

      Merci pour ce partage. Concernant le militantisme, je partage ton avis qu’il faut parfois beaucoup d’énergie pour pas grand chose. Mais inversement, on est parfois très étonnée de voir l’impact indirect qu’on a eu en regardant les choses sur le long terme.

      Faut-il proposer ce sujet aux journalistes ? Oui, bien sûr. Il suffit de tomber sur une journaliste qui a vécu quelque chose de similaire pour qu’elle ait envie de bouger elle aussi. De toute façon, ça ne coûte pas grand chose d’essayer en envoyant un email.

      Pour tenir le coup sur le long terme, il est aussi important de ne pas être seule, mais plutôt constituer un groupe de militant-es qui aura sa propre dynamique et dans lequel il est possible de s’investir sans se décourager. En Belgique, nous avons créé la Plateforme pour une naissance respectée qui a pour objectif premier l’interpellation politique: https://www.facebook.com/Plateforme-pour-une-naissance-respect%C3%A9e-583848061733578/?fref=ts
      Nous sensibilisons les partis politiques, les élus et les médias. L’accouchement est encore un sujet largement tabou. Le fait qu’on en parle tout doucement dans les médias (y compris au journal radio du matin en prime time) fait lentement bouger les choses.

      On ne peut pas espérer que les choses bougent par elles-mêmes, grâce à une subite prise de conscience des professionnels (il suffit de voir les réticences de sages-femmes dans les commentaires qu’elles postes ces derniers jours). Le changement viendra des femmes.

      • Myriam says:

        Bonjour Marie-Hélène,
        je tiens seulement à préciser que les sages-femmes au Québec sont tout autre chose. De ce que je comprends, les sages-femmes en France, sont des infirmières spécialisées en obstétrique et en physiologie de l’accouchement, ça ne doit pas être exactement ça mais en gros. Alors qu ‘au Québec, ce sont des infirmières tout court qui travaillent dans les salles d’accouchement, elles peuvent avoir des spécialisations, mais en général pas vraiment. Les sages-femmes sont des professionnelles autonomes qui travaillent pour une maison de naissance et offre le choix aux femmes de trois endroits : la traditionnelle hôpital elle assure l’accouchement de A à Z par contre, à la maison de naissance, ou à domicile. Elles sont associées a un centre de santé et de services sociaux et travaillent en partenariat avec un hôpital. La liste t’attente est excessivement longue 8-10 mois…sans blague 🙂 lol et il y a un cruel manque de places et d’accessibilité dans les différentes régions. Elles ont récemment entreprit des revendications syndicales pour être mieux reconnues, augmenter l’accessibilité, pouvoir suivre des femmes de A à Z, elles se plaignent de ne pas pouvoir travailler à temps plein par manque de ressources. Bref, elles sont toutes libérales, ce n’est pas la même chose qu’en France. Elles avaient une pétition en ligne que j’ai signé. Je t’envois ce lien ça devrait t’intéresser: http://www.rsfq.qc.ca/

  18. Céline says:

    Bonjour Marie-Hélène,
    je suis une grande fan de ton site, que j’avais découvert quelques semaines avant une rencontre “naissance respectée”. Je me tourne vers toi parce que je cherche un contact pour une encapsulation de placenta dans la région de Bruxelles, et je ne sais pas comment trouver un tel service. Je vais poser la question à ma sage-femme dans 15 jours, mais si tu as une piste, ça m’aiderait aussi !
    Bonne journée
    Céline

  19. marbotte says:

    Bonjour,
    j’écoute régulièrement France-Culture avec intérêt; tous sujets m’intéressent…
    Mais là, question féminisme et maternité, permettez-moi, de dire quelques désaccords; bien sûr, je suis un homme, mais… A entendre ces propos, j’avais un peu le sentiment que les gynécologues et internes n’avaient pas de sentiments humains, voire étaient pervers et que beaucoup d’hôpitaux ressemblaient plus à des armureries qu’ à leurs lieux d’exercices appropriés… Bien sûr, c’est une caricature.
    Je suis père de trois enfants, divorcé, après 30 ans de vie commune, marié… J’ai assisté aux accouchement de mes trois enfants à Château-Thierry, maternité lambda, années 80/90. Une équipe très à l’écoute qui nous a bien expliqué “qu’une maternité n’est pas une maladie”, des sage-femmes humaines, je ne savais pas quelle serait celle qui serait de garde le “grand jour”, mais j’étais tout à fait rassuré et tout s’est bien passé, malgré le premier accouchement très long… Je vous dirais même que personnellement, si ma fille _ que j’aime comme un père peut aimer sa fille… qui n’a pas encore d’enfant _ venait à accoucher chez elle, ça ne me rassurerait pas plus que ça. En clair, je préférerais la savoir en hôpital public avec pédiatre “dans les parages”…
    J’en reviens, aux maternités; des internes ont examiné ma femme, en ma présence, d’ailleurs, tous professionnels.
    Pour conclure, je trouve assez choquant, qu’on ne parle “que des trains qui arrivent en retard”; notre système de santé a certes des imperfections, qu’on doit améliorer, mais heureusement qu’il est tel qu’il est! (allez voir dans d’autres pays…)
    J’arrête là, je ne pense pas être spécialement “macho”, j’étais enseignant dans un milieu très majoritairement féminin… Mes anciennes collègues ne m’attribueraient vraiment pas ce défaut. Cependant, je suis bien conscient qu’il y a encore beaucoup à faire dans l’amélioration du statut de la femme.
    Sincères salutations

    G M

    • Myriam says:

      Je ne vois pas personnellement où vous voulez en venir? Je profite de l’ouverture du sujet des années 80 90, (je suis née à cette époque ), pour simplement vous mentionnez que la médicalisation a grandement augmentée depuis ce temps et qu’elle a rendue ces lieux des milieux oui inhumains. Ma mère a eu un accouchement naturel bien en retard sur son thème et qui a bien été , aujourd’hui il l’aurait déclenché avant qu’elle puisse accoucher d’elle-même…disons comme ce fût le cas pour moi sa fille en retard également mais pas toléré… juste comme ça je vous laisse cette comparaison, cette réflexion… Et je sais combien les gens ont peurs des sage-femmes liberales et de ne pas être dans une hôpital, bien croyez moi sur parole après y avoir mis les pieds et avoir été traitée comme un accessoire, après avoir été brutalisée et humilié comme je l’ai été, après des mois de pleurs , d’angoisse de colère et de choc post-traumatique, l’hôpital est un lieu dangereux pour l’intégrité physique et psychique de la mère et même le bébé et c’est hors de question que j’accouche de nouveau là bas! Et c’etait justement suite aux judicieux conseils de mes parents… conseils ou pression ? Nul doute votre fille sera plus épanouie à la maison ou dans une maison de naissance.

      Je sais que c’est difficile à croire que ceux qui sont censé nous vouloir du bien nous fasse autant de mal mais c’est pourtant vrai.. bien à vous

    • Marie-Hélène Lahaye says:

      Si vous êtes un auditeur de France Culture, vous êtes une personne intelligente et cultivée. Je vous invite donc à lire mon blog plus en profondeur pour comprendre toutes les violences parfaitement inutiles subies par les femmes lorsqu’elles accouchent, au nom de dogmes médicaux (et pas de science) et de domination patriarcale.
      Vous n’êtes pas plus macho que la moyenne, vous ne faites que répéter les préjugés communément admis dans notre société, à savoir que l’accouchement est dangereux, que les femmes sont incapables d’accoucher par elles-mêmes, et que les hommes s’autorisent à avoir un avis arrêté sur la façon dont leur femme ou leur fille doit accoucher.
      Bonne lecture.

  20. Louis says:

    Quand on regarde l’évolution des standards médicaux depuis les années 80 on se rend compte à quel point l’approche mécaniste a pris le pas sur l’approche humaine.
    Le monitoring en continu était alors réservé aux accouchements à haut risque, la péri, les césariennes et les déclenchements tournaient autour de 10 % (ce qui est déjà deux fois trop), l’emploi d’ocyto était rare, les primipares avaient jusqu’à trois jours pour accoucher, poche rompue ou pas.
    Maintenant, chaque nouvelle mère a près d’une chance sur 3 de finir déclenchée, césarisée et sa seule chance -hors césarienne- d’échapper à la péri et à l’ocyto, c’est d’accoucher vite (moins de 12 heures) sans avoir rompu la poche, d’avoir une contre-indication formelle et/ou de se battre contre ses soignants.

  21. scohy says:

    Merci pour votre blog. J’ai beaucoup aimé l’article sur le droit de cuissage. …ma mère fait partie de ces femmes qui emmène leur fille vierge chez leur gyneco, celui qui m’a vu naitre……..
    c’était juste horrible pour moi et mes pleurs n’ont rien changé.

    sinon un autre sujet encore tabou m’interroge beaucoup, c’est celui de pouvoir refuser un gynecologue homme pendant un accouchement. Je sais qu’ils ont un fonctionnement avec des horaires de garde etc qui ne leur permettent pas de répondre à toutes les demandes mais je trouve ça super dur d’être assimilé à un musulman dés lors qu’on ne souhaite pas de gynéco homme….c’est hyper tabou et ça dérange tout le monde. Nous on l’a mis dehors lors de notre accouchement car il nous a pris de haut quand on lui a demandé de ne pas etre là sauf urgence et il a débarqué sans frapper, tournant autour de moi complètement nue les jambes dans les étriers, en plus il discutait d’une autre maman avec notre sage femme, il n’y avait aucune urgence. Mon mec l’a mis dehors mais sa rage était telle qu’il est resté dans une colère profonde jusqu’à la fin de l’accouchement…bref et tout cela choque! on a eu droit limite à une psychanalyse les jours qui ont suivi à la mater…voila, un article la dessus ça serait possible ?

    • Marie-Hélène Lahaye says:

      Merci pour votre témoignage. En effet, cette question de refuser la présence d’un homme (ou de qui que ce soit) lors de son accouchement mérite réflexion. J’y réfléchi.

  22. laurence says:

    Bonjour, je viens de découvrir votre blog.J’ai 42 ans, ma fille ainée 20 aujourd’hui.
    Voilà donc 20 années que je vis avec un traumatisme puissant dans mon corps, mon âme,ma tête,mon coeur,ma vie de femme.Jamais je n’oublierai la violence subie le neuvième mois de ma première grossesse et avec ce dénouement terrifiant que la naissance de ma fille. Je ne résumerai pas la situation tant l’enchaînement a été cruel et douloureux.Je tairai la violence verbale,les gestes déplacés et forcés, la douleur non prise en compte,les actes violents et non expliqués, etc…..je tairai la réanimation qu’a subit mon bébé puisqu’au final et après 8 jours d’angoisse et de non-dits: “l’enfant va bien ,vous pouvez la récupérer”!! Voilà ce qu’on m’a dit froidement et ce à quoi je me suis accrochée toutes ces années. Oui elle va bien, il n’y a pas de séquelles de la maltraitance physique qu’elle a subit (pose de forceps ratée,déchirure du crâne,suture à vif,convulsions…) mais pour le reste….!
    J’ai demandé ensuite mon dossier médical afin de me prouver que j’avais vraiment vécu toute cette situation,que je n’avais rien inventé de ce scénario terrifiant,que les faits étaient consignés quelque part.
    A l’époque, la seule personne adorable qui m’a soutenue était une jeune élève sage-femme qui avait encore foi en son avenir professionnel et qui a été lourdement impactée par mon accouchement.Longtemps nous sommes restée en contact.De tout mon coeur, j’espère qu’elle n’a pas perdu son sourire et son humanité.
    En découvrant tous les témoignages , je me suis, aujourd’hui, sentie vraiment moins seule;les larmes pourtant me viennent,preuve que le traumatisme est toujours là,lattant,près à se rappeler à ma condition de numéro en salle de naissance.
    Je découvre vos combats,vos positions….moi aussi j’oeuvre à ma façon.J’ai 4 filles,4 petites femmes qui ne s’en laisseront pas compter.

  23. Kimi says:

    Bonsoir à toutes,

    Je découvre avec déchirement que ce que j’ai vécu est arrivé à d’autres…

    Voilà à présent 6 ans que je vis avec le traumatisme de mon 1er accouchement. Voilà 6 ans que je ne sais comment exprimer ce que j’ai subi. J’attends mon 3 ème enfant et l’angoisse resurgit.
    Je vous livre mon témoignage et m’excuse par avance de sa longueur…
    J’ai été violentée autant physiquement que moralement. Mon premier accouchement m’a été intégralement volé. Je n’aurais jamais pensé que l’on puisse me maltraiter lors de mon accouchement; que l’on puisse abuser de ma position de faiblesse (car une femme enceinte qui va accoucher n’est pas en mesure de s’affirmer ni de se battre contre le personnel médical…) pour me charcuter et me rabaisser. J’ai été considérée comme un vulgaire bout de viande.
    Mon accouchement était sensé être un des plus beaux jours de ma vie. J’étais parfaitement consciente que j’allais souffrir et que cela allait être dur et je m’y étais préparée,. J’étais heureuse et sereine d’autant que ma grossesse s’était très bien déroulée. J’avais décidé d’accoucher dans une clinique privée (la soit-disant meilleure de ma région, chaudement recommandée par tout le monde autour de moi). J’avais indiqué au personnel soignant que je souhaitais un accouchement naturel, si possible sans péridurale.
    Le jour J, après 10h de travail, mon col ne s’ouvrait pas… ils m’ont donné ocytocine puis ils m’ont fait une péridurale pour aider le travail. Elle a été complètement ratée. Je ne sentais plus du tout le bas de mon corps , j’avais des fourmillements, un côté était largement plus impacté que l’autre… Je peux encore entendre les mots prononcés par l’interne anesthésiste (très jeune) à sa collègue sage-femme (très jeune elle-aussi): “j’ai jamais merdé un pansement à ce point”. Mots prononcés devant moi, bien sûr, pourquoi prendre la peine d’avoir du tact ?
    Il n’avait pas seulement raté le pansement, mais bien la péridurale…
    Ils m’ont laissée comme ça avec la péri un bon moment sans venir vérifier. Je n’ai pas vu l’ombre d’un gynécologue obstétricien… jusqu’à ce que le monitoring s’affole et que l’on me dise que mon bébé était en souffrance et qu’il allait falloir faire une césarienne.
    Je m’attendais donc à être transportée en urgence en salle d’opération. Mais non, je suis restée en salle préparatoire. J’ai demandé à voir la sage-femme qui m’avait prise en charge au début du travail. Elle m’a dit : “le gynécologue de garde est parti dîner, elle viendra vous ausculter après”. ???? “Mais mon bébé est en souffrance vous avez dit, il faut faire quelque chose !” “Non non le rythme cardiaque s’est stabilisé… mais bon le liquide amniotique est teinté donc il faut aller vite.” ???
    Au bout d’une heure la gynécologue de garde est arrivée, hyper froide, elle a brutalement tâté mon ventre et a sorti : “ben oui le bébé est tout en haut, il bouge pas, faut ouvrir.”
    Là on a demandé à mon mari de sortir sans ménagement, il était déstabilisé et perdu et moi je me suis effondrée en larmes. J’étais terrorisée. Personne, pas même une infirmière, n’a pris le temps ni la peine de me calmer, de me rassurer ,ne serait-ce que par un geste ou une parole.
    Ils m’ont mise dans cette salle d’opération glaciale aux néons si forts.
    Et là personne n’a vérifié l’effet de la péridurale…
    Ils m’ont ouvert A VIF !!!! J’ai hurlé, j’ai pleuré et j’ai dit que j’avais mal. Je sens encore la gynéco m’ouvrir et pousser tellement fort au fond de moi que j’ai cru que j’allais mourir, ses mains me transperçant jusque dans mon dos!
    Là l’anesthésiste a crié “elle n’est pas endormie” et on m’a mis le masque.
    Je n’ai pas pu entendre ma petite fille pousser son 1er cri, je n’ai pas pu la voir , je n’ai pas pu l’avoir sur moi à sa naissance.
    Je ne l’ai vue qu’après ,en salle de réveil… et son père m’a avoué qu’ils l’avaient oublié en salle d’attente… La totale !!
    Les jours qui ont suivi, j’ai demandé à voir la gynécologue qui m’avait “accouchée”. Elle n’est pas venue, soit-disant trop occupée. C’est une autre qui m’a fait avec grande froideur les checks up d’usage.
    Mon “accoucheuse” s’est montrée en coup de vent au bout de 4 jours. Alors que j’étais endormie, elle a ouvert la porte et elle m’a lancé “vous n’auriez pas dû idéaliser votre accouchement” et s’en est allée en 2 secondes.
    Lorsque j’ai dit à la sage-femme qui m’avait suivie ce que j’avais vécu elle m’a répondu “non, vous avez dû croire ça parce que vous avez eu mal, mais c’est normal”.
    J’ai ensuite remarqué que ma fille avait une marque d’incision sur le haut du crâne, que personne ne m’avait mentionnée. J’ai demandé ce qui s’était passé et on m’a répondu “mais c’est rien, c’est pas une marque d’incision ! Regardez ,elle est en pleine forme, profitez-en ! ”
    On a aussi refusé de m’aider à changer mon bébé sous prétexte qu’être césarisée c’est pas une maladie, qu’il faut se débrouiller seule. C’était seulement le lendemain de la césarienne et j’étais physiquement parfaitement incapable de me lever. En pleine nuit, je me suis donc “débrouillée” pour changer ma fille, au risque de rouvrir ma plaie et de tomber par terre…
    Au sortir de la maternité et après bien des vexations et maltraitances de ce genre, j’ai demandé à voir mon dossier médical, espérant y trouver une trace de ce que j’avais vécu. Je finissais par me demander si ce n’était pas moi qui avais mal interprété les choses, à force d’avoir l’ensemble du personnel médical niant tout en bloc et me culpabilisant d’y repenser alors que j’avais un magnifique bébé !
    Eh bien mon dossier était vide, il n’y avait rien d’indiqué, juste césarienne en urgence. Urgence après le dîner de la gynéco, hein !
    Que dire de plus ?
    A postériori je m’aperçois que j’ai fait une dépression qui ne dit pas son nom dans les premiers mois. Les rares personnes auxquelles j’en ai parlé n’ont pas compris ma souffrance, ma colère et mon désarroi. Même mon mari n’a pas compris que je reste avec un tel ressentiment et une telle frustration par rapport à mon accouchement.
    Je n’ai pas eu d’aide psychologique, ni médicale d’ailleurs car j’ai très mal récupéré physiquement…
    Seul le temps a fait son œuvre. Mais la blessure est bel et bien là. La preuve en est que c’est la 1ère fois que je parviens à libérer ma parole sur le sujet.
    J’aimerais pouvoir apporter ma pierre à l’édifice de la lutte contre les violences faites aux femmes lors de leur accouchement. Si vous pouviez me dire comment je peux y contribuer, je serais preneuse.
    Et aussi, si vous savez s’il est encore possible d’agir contre le corps médical au bout de 6 ans malgré un dossier vierge… ?
    Merci

  24. Brune says:

    Bonjour,

    Je suis Brune, une primipare qui a subi des violences durant son accouchement le 9 mai 2016. Je reconnais mon histoire dans les vôtres et j’en souffre, moi aussi, encore beaucoup, physiquement et moralement.
    Oui je pense qu’il est possible d’agir même tard et même s’il est trop tard, je pense qu’agir est utile et peut être salvateur. La parole des femmes se libère à peine de la culpabilisation que le corps médical et la société leur a imposée.
    Personnellement, voilà ce que j’ai fait pour l’instant : j’ai rédigé une longue lettre décrivant ce que j’avais subi au conseil de l’ordre des médecins. J’attends une réponse. Moi aussi j’ai demandé que l’on m’envoie mon dossier médical et celui de mon fils. Rien n’est vraiment expliqué et la durée de mon travail a été réduite à 5h alors qu’il a duré 30H, 2 nuits horribles à la clinique sans assistance. J’ai également contacté France 5 pour qu’il fassent une émission sur le sujet, proposant mon témoignage. Les journalistes m’ont répondu rapidement qu’ils allaient s’intéresser au sujet des violences obstétricales.
    Je compte par ailleurs trouver un professionnel afin d’entamer une thérapie car je reste traumatisée par cette expérience. Mon fils et moi avons encore des séances de rééducation en kiné et j’espère pouvoir me faire opérer car je garde des mutilations sexuelles qui m’empêchent de vivre.
    S’il vous plaît, ne perdez pas espoir, vous n’êtes pas seules, d’autres ont vécu les mêmes souffrances. Plus nous serons nombreuses à parler et plus les choses avanceront pour que ces pratiques médicales qui font violences aux femmes (physiquement et moralement) cessent.
    Je cherche toutefois à être mise en relation avec d’autres femmes qui ont un vécu similaire dans ma région. J’ai contacté une association locale mais personne n’était dans mon cas selon elle. Si vous connaissez une association, un groupe de parole, cela me serait utile.
    Merci.
    Brune

    • Alison says:

      Bonjour Brune,
      ayant vécu aussi un accouchement assez atroce il y a plus d’un an qui impose un suivi lourd également, quelle région habitez-vous ? Peut être finalement qu’en proposant directement via une association d’en parler, cela va donner envie à d’autres de partager, car il est très étrange que vous soyez la seule femme dans ce cas (on est rarement la seule à faire les frais de pratiques et/ou d’une équipe pourrie au sein d’un hôpital ou clinique).
      Sur Paris j’ai découvert accueil naissance qui propose des groupes de parole sur ce sujet et c’est une très belle rencontre.
      Bravo en tout cas pour votre courage en écrivant à l’ordre, je me lance aussi dans le recours auprès de l’hôpital (via le médiateur et le conseil des usagers) et je songe à doubler cela auprès de l’ordre pour viser la personne qui m’a torturée…
      Et oui, c’est toujours utile d’agir, pour nous, pour les autres…

  25. Zab says:

    J’imagine que tu es au courant : “Profession sage-femme” fait sa couverture sur les violence obstétricales, et ils te citent dans le dossier. On avance ! \o/

  26. Balabre says:

    Bonjour Madame Lahaye,

    Je découvre votre œuvre avec intérêt sur la problématique du “comment accoucher sans être déshumanisée”.

    Je pense qu’il y a des ponts culturels et intellectuels à construire entre les médecins sous pression qui ont vocation à sauver et soigner, les besoins des patientes, et la nécessité imposée par les urgences vitales obstétricales.

    Il y a du lien à créer après l’opposition indignée qui est la base saine sur laquelle on peut construire quelque chose de nouveau.

    Une des pierres angulaire de “comment accoucher”, concernant de l’emprise non médicalement nécessaire faite au corps de la parturiente, est la problématique de la position allongée sur le dos durant l’accouchement (que j’entends dans le cadre d’un accouchement non pathologique).

    Cette première approche très mécanique est une entrée en matière qui, au-delà de parler aux hommes et femmes de l’art, vise un champs de réflexion beaucoup plus large.

    En effet, quoiqu’on en dise, l’axe vertical est le plus logique pour la parturition car la pesanteur aide aux poussées de l’utérus et à la rotation spontanée du fœtus dans le bassin, ce qui raccourci le temps de travail et diminue le nombres de manœuvres obstétricales.

    Ce serait une vraie révolution de passer de la position dorsale à la position verticale : la formation des médecins et des sage-femme en serait partiellement modifié, faisant reconsidérer bien des manières de pensées, et les accouchements normaux certainement plus courts et plus simples.

    Toutes les approches matérielles et intellectuels qui découleront d’une telle position de parturition, draineront avec elles la problématique des violences faites au corps de la femme durant l’accompagnement de son accouchement.

    En termes économiques, un accouchement en position vertical se défend assez bien auprès des autorités hospitalières du fait d’un temps plus court d’hospitalisation, et en termes scientifiques, cela constitue un challenge médical intéressant à relever avec la réalisation d’études rigoureusement et scientifiquement conduites.

    Je pense souligner ici une des pierres angulaires sur laquelle recentrer de manière unanime différentes corporations de notre société sur la question du “comment accoucher”.

    Révolutionner c’est créer du lien en clivant les oppositions.

    Cette approche initialement très concrète du “comment”, drainera avec elle toutes les questions relatives aux soins obstétricaux délivrés pour le bien-être de la femme et du fœtus.

    Pour mener à bien une telle révolution des mœurs (médicales et sociétales), il faudrait sensibiliser, créer du lien, s’entourer de scientifiques, de médecins, “d’hommes de loi” et d’intellectuels hommes ou femmes (Mme Badinter?!).

    Seriez-vous prête à mener un tel combat dépassant les oppositions statutaires énoncées du médical et du droit des femmes, qui constituent maintenant 70% des promotions médicales ?

    Qu’en pensez-vous ? Seriez-vous prête à élargir le débat en ce sens ?

    Bien cordialement

    PS : Je vous joins un lien à considérer avec attention au-delà du folklore des habits traditionnels (l’adage “sagesse populaire” y prend ici tout son sens) : http://www.lemonde.fr/medecine/video/2016/10/19/la-revolution-de-l-accouchement-vertical_5016366_1650718.html.

    • Marie-Hélène Lahaye says:

      Merci beaucoup pour votre message.

      Je suis entièrement convaincue de l’absurdité de la position horizontale pour accoucher.

      Je suis également convaincue de la nécessité de faire bouger les médecins et sages-femmes. Malheureusement, à l’exception d’un petit pourcentage de soignants conscient des violences infligées aux femmes par la prise en charge actuelle des accouchement dans les hôpitaux, les médecins et sages-femmes ne sont pas prêts de changer leurs habitudes, surtout sur une simple demande des femmes d’être traitée avec respect.

      Il y a une telle résistance culturelle des soignants sur la caractère prétendument dangereux de l’accouchement, et sur les stéréotypes de genres voulant que les femmes sont faibles et dangereuses, qu’il faut d’abord démonter ces dogmes, avant d’atteindre une rationalité dans la discussion.

      Je pense qu’il faut continuer à se mobiliser, à dénoncer la violence intrinsèque de l’accouchement tel qu’il est conçu dans notre société, proposer des alternatives, et porter cette question au niveau médiatique et politique. C’est la raison de mon blog.

    • lenvers says:

      @balabre: une belle approche digne d’intérêt; souvent la question est de trouver l’angle d’attaque d’une question plus large. Comme si un point paraissant “accessoire” mais en réalité symbolique et porteur (comme un mur) peut faire basculer tt un échafaudage: le rapport (de force) entre les femmes qui accouchent et le monde médical qui sait comment elles doivent faire.

  27. Brenni says:

    Bonjour,

    D’abord j’aimerais dire que je viens de découvrir ce blog, et malgré mon militantisme féministe et mes nombreuses lecture j’apprends des choses très concrètes qui montrent à quel point les choses sont tabous, même dans les milieux “progressifs”.
    Sinon, je cherche des articles + littérature sur l’appropriation des capacités productives et reproductives des femmes par le patriarcat/capitalisme. En fait, j’aimerais comprendre un peu mieux comment le monde médicale + hôpitaux ont été transformés par des techniques, intérêts financiers, contraintes de productivité etc. etc. et comment cela détermine complètement les pratiques gynécologiques et surtout la pratique de l’accouchement. Je ne sais pas si vous avez des infos ou des études à partager sur la questions (ou même des billets que vous auriez écrit). C’est simplement que je travaille sur le concept de “reproduction”, plus spécifiquement sur la reproduction sociale accomplie par les femmes et comment la division séxuée du travail est déterminée et déterminante pour comprendre le travail généralisé de la reproduction. J’espère que c’est pas trop obscur/brouillon. Merci pour toute info et merci pour vos post.

  28. BROCARD says:

    Bonjour,
    Merci de mettre en avant la parole de ces femmes qui n’osent pas “l’ouvrir”, face à ces hommes en blanc, qui insidieusement, nous font croire que c’est eux qui ont la connaissance et le pouvoir.
    J’ai eu trois enfants, et au fur et à mesure, j’ai fait en sorte de n’être suivie que par une sage femme, et d’être accouchée par de jeunes étudiantes sage-femmes, loin des diktats de l’accouchement “conventionnel et médical”.
    J’ai eu la chance de pouvoir m’informer en amont de ce que je souhaitais, de ce que j’étais en droit de pouvoir demander, et de faire en sorte d’être écoutée. J’ai aussi eu la chance d’avoir mon mari, le papa, qui me soutenait toujours, quelque soit mes décisions, et même si cela “le contrariait” (en particulier : gérer ma douleur).
    Quand, pour mon second enfant, à un jour de retard du terme, le gynéco me dit “ni bonjour, ni m***” mais “je vais vous ausculter pour savoir quel produit je vous mets”, là, il me faut vite rassembler mes idées pour demander ce dont il s’agit… et batailler sérieusement pour l’en empêcher. J’ai du lui faire admettre que j’avais encore la liberté d’aller et venir comme je le souhaitais, et donc de quitter immédiatement l’hôpital. Vous auriez vu sa tête : “Elle ose s’opposer à mon diagnostic?”. Et ben oui! Et mon p’tit père naissait moins de douze heures plus tard, en l’ayant décidé lui-même, sans péridural, et en moins de 10 minutes!
    Mais là, lorsque j’ai dit au gynéco “On a bien fait d’attendre”, la réponse fusa “vous avez joué avec le feu!”. Quoi ? Moins de 12 heures ? Hallucinant ! Il ne voulait pas qu’une maman décide de ce qui est bon pour elle, pour son enfant, elle qui “ne connaît rien à la médecine, forcément…”
    Laissons les mamans dire ce qu’elles ressentent, écoutons-les : c’est elles qui savent.

  29. Véro says:

    Bonsoir,

    J’ai vu un article dans le FIGARO ou votre nom apparais, si toutefois vous aviez minutes de votre temps pour découvrir mes séquelles suite à mon accouchement, je suis preneuse, de votre avis !
    http://happynewmom2015.blogspot.fr/2016/03/larrivee-de-ma-choupette-un.html

    Cordialement

  30. gauducheau says:

    bonjour

    Merci, mille fois merci d’aborder enfin ce sujet , je n’ai enfin plus honte de raconter ce que j’ai vécu et de dire ce que j’étais ressenti au fond de moi et que je ressens toujours :j’ai accouché il y a 18 ans et sans entrer dans les détails médicaux, j’étais” un cas spécial” et j’estime maintenant avoir été violée . En effet, après m’avoir laissé plusieurs heures en salle de surveillance en laissant découverte mon intimité (super quand mon père est passée me voir), mes ennuis ont commencé et avant de déclencher mon accouchement, tous les gynécologues, les internes, les infirmières du service ont mis le doigt en moi pour comprendre mon “cas”: environ 13 personnes m’ont pénétré. Au bout de la sixième personne, j’ai dit au docteur que je voulais que ça cesse et il m’a répondu que ces personnes étaient du corps médical, la médecine avant tout et que je n’avais rien à dire. Mais, j’avais dit stop et quand on femme dit “non” et qu’on continue à pénétrer en elle , c’est un viol! Il m’a fallu longtemps pour le comprendre et je contente de voir que désormais, ce sujet n’est plus un sujet tabou! Mon deuxième accouchement n’a pas génial non plus: le médecin qui supervisais le service est venu pendant l’accouchement fait par une sage-femme pour se plaindre que mes cris de douleur l’empêchaient d’entendre convenablement son interlocuteur au téléphone! Une honte !

  31. julia says:

    Bonjour je suis journaliste votre témoignage m’intéresse pouvez vous me contacter merci

  32. Joy says:

    Bonjour,

    Je vous écris car j’aimerais vous présenter mon livre pour peut-être faire partie de votre liste. Il s’agit de “Grossesse & Accouchement naturels késako ? ” aux Éditions Papitou.
    Par avance merci.

    Bien à vous.
    Joy

  33. Aude says:

    Bonjour,

    Je me permets de poster mon histoire car je ressens aujourd’hui le besoin de témoigner et je me dis que je suis une voix de plus pour faire bouger les choses… qui sait…

    En passant sur ce blog, je m’aperçois que je ne suis pas seule… J’ai moi-même subi une césarienne « à vif »… qui s’est finie en anesthésie générale (sans qu’on ne m’en avertisse). Je me suis donc réveillée seule, sans mon bébé, comprenant à peine ce qui venait de se passer. La césarienne d’urgence a été pratiquée car le cœur de mon bébé avait fortement ralenti quand je suis arrivée à dilatation complète. On a tenté rapidement un accouchement par voie basse, y compris avec les forceps mais sans succès. L’urgence était a priori trop grande pour attendre davantage et une césarienne a donc été pratiquée. J’ai très mal vécu et je vis toujours très mal de ne pas avoir été présente pour l’arrivée de mon enfant. La culpabilité est énorme et j’essaie malgré tout d’avancer. Je suis consciente que l’anesthésie a été pratiquée car la douleur était immense et que je hurlais. C’était sans doute mieux comme cela en ce qui concerne la gestion de la douleur… Mais ce n’est pas si simple psychologiquement. Jamais je n’aurais pu imaginer rater l’arrivée de mon bébé…

    L’urgence médicale a été gérée et mon bébé est arrivé en bonne santé, ce qui est le plus important bien sûr mais psychologiquement parlant, c’est une autre histoire. C’était le chaos total en salle de naissance. La gynécologue et les sages-femmes ne me donnaient pas les mêmes consignes et se disputaient. A aucun moment, on ne m’a expliqué qu’une césarienne allait avoir lieu. La gynécologue a uniquement lancé un “césarienne, les amis !” dans la salle de naissance puis on m’a “jetée” dans un brancard sans que j’aie eu le temps de dire au revoir à mon mari puis j’ai été embarquée en courant dans un bloc opératoire. J’ai vraiment eu l’impression d’être devenue totalement invisible aux yeux du corps médical… Personne ne m’expliquait ce qui se passait. Je hurlais pour qu’ils arrêtent et je suppliais qu’on me vienne en aide. L’anesthésiste a demandé à la gynécologue d’attendre mais elle a juste répondu qu’il n’y avait pas le temps. Ce moment a été le plus traumatisant de toute ma vie. La douleur a été tellement forte et l’accompagnement des équipes tellement inexistant que j’ai cru que j’allais mourir ou que mon bébé ne survivrait pas. Je me rends compte que ma réaction était disproportionnée par rapport à ce qu’il se passait réellement mais cela donne une idée de ce qui a pu se passer dans ma tête. Mon mari, de son côté, a également pensé qu’il allait rentrer seul à la maison… La prise en charge humaine à la maternité n’a pas non plus été à la hauteur. Une psychologue est venue nous voir en chambre (ce qui est une bonne chose) et a été très émue à l’écoute de notre histoire (son interne a même pleuré) et a pourtant précisé ensuite aux équipes qu’elle ne pensait pas qu’elle entendrait reparler de moi… Comment penser que de tels événements ne laisseraient pas un souvenir indélébile en moi ?

    Pourtant, les semaines, les mois qui ont suivi, je faisais des crises d’angoisse, des cauchemars terribles, très morbides. Je secouais mon mari la nuit, pensant que c’était mon bébé mort près de moi… Je m’entendais hurler… Chaque jour, je me refaisais le film encore et encore… Me demandant même si j’avais vraiment pu ressentir une telle douleur. Je remettais en question ce qui m’était arrivé car cela me paraissait irréel. Le film tournait déjà en boucle dans ma tête à la maternité et la psychologue m’avait dit que cela passerait, que je me raconterais l’histoire jusqu’à ce qu’elle devienne supportable. Mais cela a duré des mois, chaque soir au moment du coucher, et tous les jours au moment de ma douche, où chaque fois que j’avais le temps de “penser”. J’ai vécu le moment le plus heureux de ma vie, celui où je suis devenue mère, en même temps que le moment le plus dur de ma vie. Il m’est encore impossible aujourd’hui de voir une image d’accouchement. Si je tombe sur “Baby Boom” à la télévision, je zappe immédiatement et m’effondre en larmes… Avant tout cela, il était très clair dans ma tête que je voulais plusieurs enfants mais aujourd’hui, même s’il est trop tôt pour y penser, je ne sais pas si je me sentirai un jour capable de réaffronter le risque de vivre cette situation.

    J’ai pour ma part écrit à l’hôpital. J’ai écrit un long courrier adressé au directeur et au Chef de service de la maternité. Je leur ai tout raconté et leur ai posé toutes les questions qui me torturaient. Je n’avais pas beaucoup d’espoir quant à l’éventualité de recevoir une réponse. Alors j’en ai profité pour faire une demande d’accès à mon dossier médical à laquelle ils s’engagent à répondre sous 2 semaines de mémoire. Je me disais que ce serait mieux que rien. Mais deux jours plus tard, l’hôpital m’a appelée, m’invitant à rencontrer la Chef de service du Pôle de la Femme et de l’Enfant. Cette rencontre a eu lieu en septembre et j’ai pu poser toutes mes questions. Cela a été un moment très difficile psychologiquement mais qui m’a beaucoup fait avancer. Bien sûr, cela n’a pas changé l’histoire. Rien ne le pourra. Mais j’ai eu l’impression de faire ce que j’avais à faire. Peut-être mon témoignage auprès de l’hôpital permettra-t-il à d’autres parents de ne pas vivre ce que nous avons vécu. Je l’espère profondément. Cela m’a en tout cas permis d’avancer dans mon processus de “guérison”. Depuis, je n’ai plus fait de crises d’angoisse ou de cauchemars. (J’ai également eu accès à mon dossier médical mais je n’y ai pas appris grand chose.)

    Je ne peux qu’encourager les autres femmes à faire cette même démarche si elles en ressentent le besoin.

    Aujourd’hui, j’ai du mal à me l’expliquer mais je ressens très fortement le besoin de témoigner. Non pas pour dénoncer les violences obstétricales (même si c’est un combat qu’il faut mener, je suis bien d’accord) mais plutôt pour adresser ce message : A toutes les femmes, parlez, ne culpabilisez pas ! Brisez le tabou et partagez votre expérience ! Avouer qu’on a vécu son accouchement comme un traumatisme ne fait pas de vous une mauvaise mère. A tous, arrêtons de banaliser la césarienne, ce n’est pas une intervention bénigne ! Oui des femmes en font l’expérience tous les jours et oui, cela sauve des vies et c’est une chance. Mais pour autant, ne minimisons pas son impact psychologique, tout comme l’impact psychologique de donner naissance sous anesthésie générale, sur la mère. J’ai eu pour ma part l’impression qu’on me privait du moment le plus important de ma vie et qu’on m’arrachait mon enfant. J’ai vécu tout cela comme une violence. Gérer le médical c’est bien, tout en restant humains, c’est mieux…

    Le fait de parler me fera avancer, je l’espère. A votre tour…

    • Myriam says:

      Beau témoignage.
      Je serais curieuse et je pense plusieurs le seraient de savoir comment s’est déroulé l’avant, c’est-à-dire le déroulement du travail. Si vous en avez envie bien sûr.

      Écrire fût pour moi très libérateur, ça m’a prit plus de 8 mois avant d’oser le faire. Mon histoire est moins dure que la vôtre mais ce fût une grande souffrance. Et je vous assure qu’après 29 mois, et une deuxième naissance à la maison fantastique il m’arrive encore d’être en colère. Mais je suis absolument heureuse et j’ai une fierté indescriptible, un sentiment d’euphorie lorsque je repense à la naissance de ma 2 ème fille. Ça m’a prit du temps pour m’imaginer donner naissance à nouveau, mais c’était clair pour moi jamais dans un hôpital. Prenez soin de vous et dîtes-vous qu’il est très possible que si vous décidez d’avoir un autre enfant que l’accouchement soit une belle expérience et ça peut être une fierté de surmonter ce traumatisme. Et ce même si vous décidez de retourner à l’hôpital, faut seulement se donner les moyens et l’organisation pour que tout ce passe bien.

    • Maryline says:

      C’est tellement horrible ce qui vous est arrivé…
      Est-ce que vous aviez une péridurale, ou bien l’urgence est arrivée sur un accouchement sans péri et donc… pas le temps d’attendre que l’anesthésie fasse effet ?
      C’est notamment pour ce genre de raison que de mon côté, je me dis qu’il vaut peut-être mieux faire la péridurale “au cas où ?” Parce qu’on ne sait jamais s’il y aura urgence à sortir bébé au dernier moment… Alors il vaut mieux être partiellement endormie…
      Je suis désolée, je ne lis nulle part si vous aviez déjà un bout d’anesthésie qui aurait été donc insuffisant, ou pas d’antidouleur du tout.
      Peut-être que ce qui est “mal géré” par les équipes médicales, c’est le passage du sans anesthésie du tout à la césarienne d’urgence ? ou le passage d’une anesthésie pas assez forte à l’anesthésie nécessaire pour l’opération ?
      Je me pose plein de questions là-dessus. Je n’ai pas vécu quelque chose d’aussi dur que vous mais je fais comme vous, je me sens incapable d’affronter un second accouchement, je me trouve mal informée et j’aimerais maîtriser davantage le processus avant de pouvoir dire “c’est ok, j’y retourne”.
      En lisant toutes les mamans qui souffrent, qui vivent de véritables atrocités sans que personne ne s’en émeuve plus que ça (dans le corps médical notamment), je me dis que quelque chose n’est pas au point. Et tant que ça ne sera pas plus au point que ça, moi je n’y retourne pas.
      Très franchement, jusqu’à récemment, je pensais que la césarienne à froid, ça datait de Jules César… Je suis profondément désolée pour vous et je vous souhaite de surmonter cette épreuve, notamment la douleur vécue / ressentie.
      Je me demande pourquoi personne ne lance de pétition contre cette pratique ?
      Est-ce que c’est totalement inévitable ? C’est cela notamment qu’il faudrait savoir. Est-ce que cette énorme douleur est inévitable ? Et si oui, il faut en informer les mamans, qu’elles sachent bien à quoi elles s’engagent avant de dire : je veux un bébé.
      Ce n’est pas après qu’il faut être informée. C’est avant.

      • Aude says:

        Bonjour,

        Tout d’abord, merci à toutes les deux pour vos réponses. Elles me font vraiment chaud au cœur et je me sens moins seule, et surtout je me sens comprise. Vous me dites toutes deux que vous n’avez pas vécu quelque chose d’aussi dur mais je pense qu’il n’y a pas de comparaison à faire. Chaque histoire est différente et l’important n’est pas réellement ce qu’il se passe mais plutôt les traces (voire le traumatisme) que cette histoire laisse. En ce qui concerne un deuxième enfant, je me dis que de toute façon, il est trop tôt pour y penser. Je laisse le temps au temps et on verra. Cela me demandera sans doute un travail psychologique avant et surtout un accompagnement pendant la grossesse et le jour J. J’avoue que j’ai déjà pensé à donner naissance à la maison mais je me demande toujours : Et si pour mon premier enfant j’avais fait ce choix, serait-il là aujourd’hui ?

        Je ne suis pas rentrée dans tous les détails du travail effectivement… La veille de la naissance de mon fils, je me suis présentée à la maternité pour ma visite du bien-être fœtale, cette visite qui a lieu une semaine avant la date de terme et qui permet de vérifier que Bébé a toujours assez de place et assez de liquide amniotique. Et là surprise, mon col était déjà ouvert à 2cm. Je suis donc rentrée chez moi, sachant que le grand moment n’était plus loin. Je suis de nature plutôt anxieuse et pourtant, à partir de ce moment, je me suis sentie excitée, presque euphorique à l’idée d’accueillir notre enfant. Etrangement, je ne m’inquiétais absolument pas pour l’accouchement. C’est seulement le lendemain matin que je suis revenue à la maternité car les contractions étaient rapprochées, pas de doute le travail avait commencé. Je dois bien le dire, j’ai eu un super accueil à la maternité, d’autant plus que j’étais la seule femme sur le point d’accoucher présente dans le service donc l’équipe de sages-femmes était aux petits soins. J’ai rapidement été installée en salle de naissance et ai souhaité attendre pour la péridurale. Je ne m’étais fermé aucune porte et m’étais dit que selon la douleur, je la demanderai ou non. J’ai bien géré la douleur de mes contractions et je dois même l’avouer… j’étais assez fière de moi, riant même avec mon mari entre deux contractions. Je savais qu’avec la péridurale, je devrais rester allongée et je n’avais pas envie d’être « immobilisée » trop tôt. La sage-femme qui s’occupait de moi m’encourageait et m’a bien informée sur la péridurale, les délais pour la demander, etc. J’avais vraiment l’impression de maîtriser la situation et j’étais bien encadrée, en confiance. Arrivée à 6cm de dilatation, j’ai finalement décidé de demander la péridurale. L’anesthésiste est intervenue quelques minutes plus tard et la péridurale m’a vraiment soulagée, je ne sentais plus mes contractions. Donc la péridurale a bien fonctionné… Je n’ai jamais réappuyé sur la pompe et n’ai sans doute pas eu une forte dose (je pouvais encore bouger les jambes par exemple) mais cela suffisait réellement à me soulager.

        A partir de ce moment, le travail a été rapide et je suis arrivée à dilatation complète en moins de deux heures. L’excitation montait et à aucun moment je n’ai imaginé qu’il pourrait y avoir un problème. Je pense que c’est également cela qui m’a marquée. Dans mon cas, la situation a dégénéré très rapidement et je n’y étais pas préparée. Quand la sage-femme m’a examinée et a constaté que j’étais à dilatation complète, elle m’a aussi informé que mon bébé n’était pas placé idéalement : la tête était bien en bas mais il regardait vers le sol et non vers le ciel… Elle m’a donc installée sur le côté avec une jambe dans un étrier pour l’aider à changer de position en même temps qu’il descendrait dans le bassin. Je n’étais toujours pas inquiète… Je me sentais forte et prête à affronter la suite. La sage-femme m’a indiqué qu’à ce stade le bébé devrait arriver dans les deux heures. Avant de repartir, elle m’a fait une injection (pour accélérer le travail). Plus tard lors de mon rendez-vous avec la Chef de service, on m’expliquera qu’en fait l’injection maintient la force des contractions pour aider la fin du travail… Je ne comprends pas pourquoi on ne laisse pas Dame Nature faire… Mais j’avoue que sur le coup, je me suis juste laissée guider par les équipes médicales. Je ne pense pas que cela ait eu un impact mais 15 minutes plus tard, la sage-femme est arrivée avec une autre sage-femme car le monitoring indiquait que le cœur de mon bébé avait fortement ralenti. La suite, vous la connaissez… J’ai tout fait pour aider les équipes médicales et faire venir mon enfant dans de bonnes circonstances. Je suis restée confiante même quand la situation est devenue urgente. Je ne m’étais jamais sentie aussi forte et armée de toute ma vie. Mais devant tant de confusion, tant de tensions entre les équipes, si peu d’explications, la panique et la terreur ont fini par me gagner, surtout quand on a quitté la salle de naissance pour le bloc.
        J’aimerais répondre à vos questions sur la péridurale… Mais je n’ai pas d’explications… C’était ma plus grande interrogation. Pendant des semaines, des mois, je me suis demandé s’il était vraiment possible que j’aie ressenti cette douleur horrible malgré la péridurale. La Chef de service m’a confirmé que c’était possible, que concernant la péridurale, tout n’était pas explicable et que si j’avais ressenti cela alors c’est que c’était vrai et qu’il ne fallait pas le remettre en question. Elle m’a aussi dit que l’anesthésie générale avait été faite car ma douleur n’était pas tolérable. Quand je lui ai dit que malgré tout, je culpabilisais de ne pas avoir été là pour accueillir mon enfant, elle m’a dit de ne pas me culpabiliser, qu’après avoir vécu tout ça, j’avais assez souffert pour encore aujourd’hui m’infliger cette souffrance psychologique. Elle a été très compréhensive, et humaine… Mais bien après la naissance de mon enfant. Et hélas on ne contrôle pas toutes ses émotions… J’aurais aimé avoir affaire à des personnes aussi humaines à l’arrivée de mon bébé.
        Pour être honnête, je ne considère pas avoir été victime de violences obstétricales dans la mesure où ma douleur a été prise en charge… trop tardivement c’est vrai. Le plus gros souci c’est surtout le manque d’accompagnement et cette indifférence face à la souffrance psychologique.

        Mais tout comme vous, je souhaiterais tellement qu’on arrête de banaliser l’accouchement, de penser que cela doit forcément se passer dans la souffrance. Mon gynécologue habituel m’a dit un mois plus tard que j’avais seulement « râté une partie du film et que ce n’était pas grave. Des femmes meurent tous les jours en Afrique ». Certes… Mon histoire se finit bien, mon enfant est en bonne santé. Il est mon plus grand bonheur et ma plus grande récompense. Mais je prends la parole pour demander au corps médical juste un peu d’humanité…

        @ Myriam : Merci pour votre message et votre expérience concernant un deuxième enfant. Cela me donne de l’espoir.

        @ Maryline : Je reste malgré tout convaincue qu’un accouchement peut être une expérience géniale. Avant que cela ne dégénère pour moi, tout était parfait… Je nous souhaite peut-être un jour d’envisager un deuxième enfant, comme le dit Myriam peut-être dans un cadre différent ou une autre organisation.

        • Myriam says:

          Bonjour Aude,
          C’est très gentil d’avoir raconté votre travail. L’ocytocine de synthèse est vraiment un médicament que l’on donne comme des “bonbons” aux femmes en travail et qui a de nombreux effets secondaires négatifs et mettent en danger bien souvent la mère et l’enfant. Je ne comprends absolument pas cet usage abusif (lobby pharmaceutique..?). Notamment un effet assez fréquent est un ralentissement du rythme cardiaque foetal… Je vous conseille la lecture d’un excellent billet de Marie-Hélène : Si je n’avais pas accouché à l’hôpital moi et mon bébé serions morts, ha bon? http://marieaccouchela.blog.lemonde.fr/2014/09/23/si-je-navais-pas-accouche-a-lhopital-je-serais-morte-et-mon-bebe-aussi-ah-bon/

          Vous savez j’ai eu énormément de difficulté à savoir à qui en vouloir puis personne n’a été explicitement violent, c’est l’établissement les procédures le protocole le manque d’encouragement, de mettre fait confiner à mon lit, tout ça pour dire même si c’est difficile d’identifier exactement ce qui vous a blessé et que la violence est “implicite” c’est un ressenti qui existe quand même. Mais seulement d’avoir vécu une césarienne à vif c’est très violent et traumatisant . Vous n’êtes malheureusement pas le premier témoignage à ce sujet
          Bon prompt rétablissement
          Myriam

        • Maryline says:

          Merci pour votre réponse, cela est toujours éclairant. En fait, je crois savoir que dans le cas d’une césarienne qui n’est pas faite en urgence, on ne fait pas une péridurale mais une rachis esthésie ? (une anesthésie plus forte que la simple péridurale), et c’est probablement que la péridurale n’a pas été une anesthésie assez forte, et il n’y avait plus moyen de faire une rachi car trop tard… Cela nous prouve déjà que la péridurale, c’est bien, mais en cas de grosse urgence, ça ne suffira pas. Et l’on ne pourra rien y faire.
          Le fait que tout ait dégénéré, c’est bien là tout le problème d’un accouchement : on ne peut pas prévoir ce qui va se passer, d’une minute à l’autre. L’urgence, ce n’est jamais bon.
          Après, bien sûr qu’un accouchement peut être une expérience géniale, certaines mamans qui témoignent ici en sont la preuve, mais il faut tout de même être prête à prendre des risques énormes, à vivre des choses éventuellement très dures… Sachant en plus que comme vous le pointez, quand cela arrive, nous ne sommes pas forcément écoutées, on ne nous croit même pas forcément… et après, il faut se débrouiller seule, ne pas faire voir qu’on va mal, parce qu’on n’a pas le droit d’aller mal quand on a un bébé etc…
          En effet il ne faut pas culpabiliser du déroulé, vous n’y êtes pour rien. Et je pense qu’après un tel vécu, il est normal de ressentir des émotions pas toutes positives.

          • Aude says:

            @ Maryline : Merci pour le lien vers cet article. C’est intéressant effectivement. Je réalise que je fais partie de ces femmes qui ont pensé que s’il n’y avait pas eu l’hôpital, moi et mon bébé n’aurions peut-être pas survécu. Je me suis dit que cette urgence vitale n’aurait pas pu être gérée en dehors d’un hôpital. Mais peut-être que ce sont les équipes médicales elles-mêmes qui ont créé cette urgence en surmédicalisant le travail. Comment le savoir…
            Avant le rendez-vous à l’hôpital, je me posais beaucoup de questions à propos de cette injection qu’on m’a faite une fois arrivée à dilatation complète, puisque la bradycardie de mon bébé est intervenue dans le quart d’heure qui a suivi. Leur discours à propos de l’ocytocine était que l’injection avait juste aidé à maintenir les contractions et non pas à les amplifier. Bien sûr je les ai crus mais avec le recul je ne comprends toujours pas pourquoi il y a eu cette injection alors que le travail allait déjà extrêmement vite puisque je suis passée de 7 cm à 10 cm de dilatation en moins d’une heure…

            @ Myriam : De ce que j’ai compris, la péridurale est ressentie différemment selon chaque femme… Je ne sais pas à quel point les équipes médicales peuvent savoir si elle a fonctionné, à quel degré, etc. J’ai l’exemple de femmes autour de moi qui ont eu une péridurale et qui ont ensuite subi une césarienne d’urgence et qui n’ont pas du tout eu ce vécu de césarienne à vif… Et heureusement car je ne le souhaite à personne.

            Je suis d’accord avec vous sur le fait que les femmes ne devraient pas avoir peur de parler de leur ressenti suite à un accouchement difficile, d’ailleurs même après un accouchement qui s’est bien déroulé. Ce n’est pas parce que tout s’est bien déroulé que la femme n’a pas eu peur ou mal vécu la douleur, etc. On a tendance à mélanger ce ressenti propre au vécu de l’accouchement avec le ressenti envers l’enfant alors que cela n’a rien à voir. Cette culpabilité dont je parle, je la sais non-rationnelle. J’ai eu l’impression d’avoir failli dans mon rôle de mère et cela ne m’a pas aidée à prendre mes marques dans mon rôle de jeune maman dans les premières semaines. Comment se sentir bien dans son rôle de mère quand dès le départ, on a ce sentiment d’être une mauvaise mère. Heureusement, j’ai été bien entourée par ma famille et mes amis et je suis aujourd’hui une maman épanouie. Ne reste plus que mon histoire à accepter.

            Je me rends compte que de parler réveille des interrogations que je pensais avoir « évacué ». J’ai envie de comprendre et à la fois cela réveille des douleurs enfouies. J’imagine que je n’aurai de toute façon jamais le fin mot de l’histoire et qu’il va falloir avancer avec ce qu’il s’est passé et non pas ce qui aurait pu être.

  34. Merci says:

    Je voulais vous dire…

    Aujourd’hui, j’ai regardé ces images. Les mains sur les oreilles, les yeux… La main sur la bouche. Le silence. Oh non, pas le silence que l’on choisit. Celui qui vous est imposé… La solitude, l’impuissance. Souffrance.

    Je voulais vous dire qu’il y a des médecins abuseurs qui ont l’air de gentleman.

    Je voulais vous dire ce que ça me fait de voir Israël Nisand blanchir ses collègues et rejeter la responsabilité de leur comportement sur les patientes.

    Je voulais vous dire que je suis fatiguée. Tellement.

    Je voulais vous dire que j’avais besoin d’être crue. Et que je me suis accrochée. Vainement.

    Je voulais vous dire que c’est difficile de lutter contre cette envie de brûler vive pour effacer toutes ses traces.

    Je voulais vous dire ce que ça me fait de voir son nom apparaître, de le voir plébiscité.

    Je voulais vous dire que je me suis battue. De toutes mes forces.

    Je voulais vous dire que j’ai sollicité toutes les professions : doulas, sages-femmes, gynécologues, psy-quelque-chose.

    Je voulais vous parler des murs, des malhonnêtetés, des absences de réponse.

    Je voulais vous dire l’impuissance.

    Je voulais vous dire que je renonce. Mais pas à être crue, jamais.
    La solitude, l’absence de considération ont eu raison de moi.

    Je voulais vous dire que j’ai toujours été parmi vous. Mais vous aussi, vous avez douté de moi.

    Je voulais vous dire de ne jamais prendre le risque de ne pas croire cette femme qui se livre tant bien que mal.

    • Myriam says:

      Vous me laissez songeuse

    • Maryline says:

      Bonjour Merci,
      Je ne comprends pas très bien votre message, mais je dirais plutôt qu’il ne faut jamais renoncer. Vous savez, je crois que c’est très humain de ne pas croire quelqu’un qui vous raconte des Horreurs.
      Quand certains sont revenus des camps de la mort, au début, ceux qui ont essayé de parler, on ne les a pas cru, malgré leur mauvaise mine.
      C’est un peu le même cas pour les retour de couches. Notre mine de cadavre devrait pourtant suffire sans qu’on ait même quelque chose à rajouter.
      Mais peut-être que vous ne parlez pas de l’accouchement et plutôt d’un autre sujet ?

  35. Fanget says:

    Bonjour
    je découvre à l’instant votre action, et elle me parle particulièrement !
    J’ai moi-même accouché de la manière la plus naturelle et respectueuse possible. Ni allongée, ni sous péridurale, ni pressée par une équipe (seule la sage-femme était présente), ni reliée à des perfusions ou que sais-je encore ! et quand je raconte mes accouchements, je passe, au mieux pour une folle, au pire pour une inconsciente !
    J’aimerais témoigner, je ne sais pas si c’est le lieu ici, mais c’est un sujet qui m’est cher.
    Si mon histoire vous intéresse, je serais ravie de la partager !
    A bientôt
    Béatrice

  36. PACAUT says:

    Bonsoir Mme LAHAYE,
    je viens de terminer la lecture de votre ouvrage et je souhaitais vous remercier tout particulièrement pour ce travail d’une grande justesse à mes yeux. J’ai senti un gigantesque soulagement à cette lecture, tant par la précision de vos arguments/contre-arguments me semblent totalement pertinentes, claires et justifiées, que par l’analyse des enjeux de domination que vous dénoncez heureusement. Peu de personnes vont aussi finement et aussi exhaustivement dans l’ensemble de ces détails que vous aborder, et qui sont pourtant significatif dans les blessures que de nombreuses femmes vivent et ont vécu.
    Cela me permet tout simplement de ne pas me sentir complètement seule ni folle. Alors recevez un immense merci, une immense gratitude depuis là où j’en suis en tant que femme, en tant que mère et en tant qu’être humain dans ce marasme. Merci pour votre démarche, pour vos actions, pour ce blog que je découvre. Bien à vous.
    Marie
    P.S. Je me permets de vous communiquer le petit documentaire que j’avais réalisé à l’époque en 2013 (ma propre réaction à mon accouchement “boucherie” datant de 2010)

  37. Silvie says:

    Mon accouchement c’est dérouler le 13 aout 2010 dans une clinique privée, je n’avais que 2 jours de plus lorsque le gynécologue m’explique qu’il va falloir déclencher l’accouchement. J’arrive donc le vendredi 13 au matin 7 h il me demande de m’allonger puis insère une aiguille, le produis commence à agir les contractions sont très difficile a géré.7 h plus tard, le col est pas suffisamment ouvert, 5 h plus tard il m’installe dans une pièce pour l’accouchement, les sages femmes avais leurs vêtements, leurs chaussures imprégnée de sang…. il pause le monitoring, ma fille vas bien son cœur bat bien, et là stupeur générale il faut intervenir pour une césarienne en urgence, je venais tout juste de l’entendre elle allait bien, même deux autres sage-femme n’ont pas hésité à demander si celle-ci étais réellement nécessaire, le gynéco les as regarder comme si elle allait être viré, j’ai à mon tour par angoisse refuser l’opération mais il m’ont m’expliqué que la position n’étais pas bonne puis j’ai donc expliquée qu’on venait de la voir et j’avais bien vue la tête en bas…. puis il me dit ” non mais en faite son cœur ne bat pas bien”.. On venait juste de l’entendre. Alors il m’ont emmenée dans une salle d’opération, puis là il ouvert. j’ai hurlé de douleurs j’ai criée puis une des sages-femmes a appuyée tellement fort sur le ventre que j’ai cru que tous les organes allais sortir, puis il a tiré, tiré, tiré jusqu’à ce que je soi au bort de l’évanouissement, au moment où ma fille “sort de moi” rien ne c’est produis entre nous deux la douleur étais tels que j’avais juste l’impression d’être comme ces animaux dans un abattoir. Puis ma fille est partie avec la sage-femme et il m’a recousue à ce moment là j’étais tellement en souffrance que je ne répondais même plus, juste les larmes sortais de mes yeux, je tremblais et puis là, seulement là….. il m’a endormi, quand c’étais finis… Une semaine plus tard et malgré la douleur je suis rentrée chez moi, puis deux jours plus tard j’ai très mal à la cicatrice, je repars donc à cet hôpital car je n’avais pas de voiture et j’étais seule. Il m’explique qu’il va falloir drainer pour enlever le pu de la cicatrice….. je m’installe donc sur une table sans confort, congelé j’ai demandée s’il n’y avais pas une chaise allongée, il me répond ” pour se qu’on va vous faire, c’est plus pratique” très étonné je décent de la table et je suis partie mais il m’explique que si on ne fait rien maintenant cela pourrais s’aggraver et que je pourrais mourir. Alors j’ai pris place, l’enfer a commencé quand il à appeler 5 internes et que chacun leurs tours il m’ont enfoncé un drain de plus d’un mettre dans le trou qu’ils avaient ouvert, percer, déchiquetée au ciseaux sans endormir la zone, j’ai tellement hurlé que tout le service est venu voir, le gynéco les à jeter dehors et pas un seul n’a bougé, pas une seule n’a été demandée de l’aide, et ils ont continué pendant 52 jours, 52 jours je venais pour soit disant me faire soigner, vue que je ni connais vraiment pas grand-chose en médecine, j’avais seulement appris tout ce que je devais apprendre pour mon enfant, ils ont abusé de moi, abuser pour apprendre….. du moins je suppose, car à chaque fois qu’ils étaient 5 ou 6 internes et toujours différents, je ne pouvais plus allaiter ma fille car j’étais également sous antibiotiques, donc le lien mère-fille étai maintenu grâce à la grossesse, car je fessais tout pour le crée, je le ressentais et elle aussi je le sais. Puis je suis parti dans une autre région de France et une infirmière est venue pour drainer la plaie, quand elle à enlever la compresse sont bras étais tout en haut, ses yeux étais tellement écarté qu’elle m’a demandé ce qu’il c’était passé, je lui ai donc expliquée rapidement, et elle m’a dit ” mais madame, vous n’avez rien”….. je lui ai dit ” PARDON” elle m’a bien expliqué qu’il était possible qu’une légère infection soit survenue car je fessais tous toute seule, que les antibiotiques étais tout à fait suffisant et qu’il n’avait pas le droit de faire ça. elle m’a conseillé de demander mon dossier, je l’ai fait, mais il me l’on jamais remis c’est seulement 5 ans après que j’ai une un coup de téléphone, une dame me demande si je suis bien la personne qu’elle recherche, je lui donne alors mon numéro de C.I, elle m’explique alors, que c’était une césarienne en urgence pour cause Inconnu…. je lui dis alors que je venais chercher le dossier elle me dit ” Vous ne pouvez pas venir le récupérer, je suis juste autorisé à vous donner cette information”. J’ai donc laisser tomber car je n’avais plus rien pour prouver quoi que soit. Je suis stupéfaite de voir à quels points la médecine est qu’une question d’argent et non d’aide comme annonce e serment d’Hippocrate. Aujourd’hui quand je me lave je souffre, à peine de l’eau dessus et j’ai les larmes au yeux, la cicatrice est bleue, on perçoit toujours les deux énormes trous et elle est horrible. Heureusement mon mari est doux et la rend moins difficile à supporter.

  38. selena jacque says:

    COMMENT J’AI GUÉRI DU VIRUS HSV 1 et 2

    Bonjour à tous, Je veux juste donner ce grand témoignage à tout le public sur un grand homme qui m’a aidé dans une grave maladie. J’ai le VIRUS HSV-1 ET HSV-2 depuis maintenant 2 bonnes années et j’allais presque à la fin de ma vie à cause de la maladie. Tout ce que j’ai en tête, c’est de laisser moi abandonner parce que la vie n’est plus intéressante pour moi et je prie aussi pour que Dieu accepte mon âme chaque fois que je pars, heureusement pour moi, ma petite sœur court vers moi pour qu’elle trouvé un médecin sur INTERNET qui peut guérir le VIRUS HSV-1 ET HSV-2. Elle m’a aidé avec tout, et l’homme a demandé mes coordonnées afin qu’il puisse me préparer des médicaments à base de plantes. Après avoir consulté mes coordonnées, il m’a dit comment mon médicament serait préparé, après avoir terminé de préparer mon médicament, il m’a envoyé mon médicament et après l’avoir utilisé pendant 7 jours, j’ai commencé à remarquer quelque chose de différent dans mon sang, alors je suis allé chercher mon test VIRUS HSV-1 ET HSV-2 et j’ai été testé Négatif, je suis tellement heureux que je peux dire que je ne suis plus patient de HSV-1 ET HSV-2. Si vous avez le HSV-1 ET le HSV-2 ou toute autre maladie, VIH/SIDA, HPV, CANCER, HEPATITS B DIABETICS, SLA, PENIS, ENLARGEMNT s’il vous plaît pour votre sécurité, contactez DR.HAZIM VIA l’adresse e-mail (usmandrhazim@gmail.com) ou quel est le numéro d’APP +2349058026857

  39. Selina Loggins says:

    MA CURE D’HERPÈS AVEC DES RÉSULTATS NÉGATIFS.
    Prenez votre temps pour lire mon article sur la façon dont j’ai surmonté le virus de l’herpès si facilement, je viens de New York, aux États-Unis. Je vois habituellement mon épidémie 3-4 semaines plus tard. Mon ami m’a présenté à un phytothérapeute qui guérit le virus de l’herpès et j’en ai été témoin moi-même. (email du médecin.. (usmandrhazim@gmail.com) cela fait 2 ans que je me suis remis de ce virus, plus d’épidémies, plus de symptômes de virus de l’herpès, je suis tellement heureuse d’avoir rencontré des personnes guéries et j’ai lu leur témoignage, après en prenant le médicament à base de plantes je suis allé voir mon médecin pour vérifier si j’étais totalement négatif, il m’a confirmé que je suis 100% négatif pour le virus. Il est difficile de croire que j’ai été guéri de l’herpès.
    Avec la phytothérapie du Dr Hazim, j’ai été testé négatif. Après avoir utilisé la phytothérapie je suis allé dans plusieurs laboratoires pour un test sanguin et le résultat était le même, herpès négatif, est-il possible que j’aie été guéri ? Parce que je pensais que ce n’était pas un remède, je suis tellement content du résultat que j’ai aujourd’hui. Je me sens bien, vous pouvez également le contacter pour un traitement. Aucune douleur et mon résultat est négatif après avoir utilisé le médicament de photothérapie du Dr Hazim. Il est vrai qu’ils disent qu’il n’y a pas de problème avec une solution. contactez le grand médecin pour une guérison complète de tout type de virus et de maladie, son adresse e-mail ..( usmandrhazim@gmail.com)
    Whatsapp / appelez le +2349058026857

  40. Selina Loggins says:

    COMMENT J’AI GUÉRI DES VIRUS HSV 1 et 2

    Bonjour à tous, Je veux juste donner ce grand témoignage à tout le public sur un grand homme qui m’a aidé dans une grave maladie. J’ai le VIRUS HSV-1 ET HSV-2 depuis maintenant 2 bonnes années et j’allais presque à la fin de ma vie à cause de la maladie. Tout ce que j’ai en tête, c’est de laisser moi abandonner parce que la vie n’est plus intéressante pour moi et je prie aussi pour que Dieu accepte mon âme chaque fois que je pars, heureusement pour moi, ma petite sœur court vers moi pour qu’elle trouvé un médecin sur INTERNET qui peut guérir le VIRUS HSV-1 ET HSV-2. Elle m’a aidé avec tout, et l’homme a demandé mes coordonnées afin qu’il puisse me préparer des médicaments à base de plantes. Après avoir consulté mes coordonnées, il m’a dit comment mon médicament serait préparé. Après avoir terminé de préparer mon médicament, il m’a envoyé mon médicament et après l’avoir utilisé pendant 7 jours, j’ai commencé à remarquer quelque chose de différent dans mon sang, alors je suis allé chercher mon test VIRUS HSV-1 ET HSV-2 et j’ai été testé Négatif, je suis tellement heureux que je peux dire que je ne suis plus patient de HSV-1 ET HSV-2. Si vous avez le HSV-1 ET le HSV-2 ou toute autre maladie, VIH/SIDA, HPV, CANCER, HEPATITS B DIABETICS, SLA, PENIS, ENLARGEMNT s’il vous plaît pour votre sécurité, contactez DR.HAZIM VIA l’adresse e-mail (usmandrhazim@gmail.com) ou quel est le numéro d’APP +2349058026857

  41. melisa eva says:

    À LIRE POUR CHOISIR LE BON MÉDECIN POUR UNE VÉRITABLE GUÉRISON DU VIRUS HERPES SIMPLEX ET DU VIH
    Parfois, nous devons simplement essayer la phytothérapie pour voir par nous-mêmes. Je suis très heureux aujourd’hui de ne pas écouter ce que les gens disent, sinon je serais mort maintenant. J’ai été infecté par le VIRUS HERPES SIMPLEX en 2014, je suis allé dans de nombreux hôpitaux pour me faire soigner mais il n’y avait pas de solution. Un jour, j’étais au bureau en me demandant où je pourrais trouver une solution. puis une dame s’est approchée de moi en me disant pourquoi je suis si triste et je lui ouvre tout pour lui faire part de mon problème, elle m’a dit qu’elle peut m’aider, elle me présente un médecin qui utilise la phytothérapie pour soigner HERPES SIMPLEX VIRUS, VIH et de nombreuses autres maladies et elle m’a donné l’e-mail du médecin alors je lui ai envoyé un e-mail. Il m’a dit tout ce que j’avais à faire et m’a envoyé le médicament à base de plantes par service de livraison de messagerie et m’a également donné des instructions à prendre, que j’ai suivies correctement. Avant que je sache ce qui se passait après trois semaines, le virus HERPES SIMPLEX dans mon corps avait disparu et les cloques avaient disparu. Je suis allé à l’hôpital pour un test et il était négatif. Cet homme est réel et il a la solution au virus de l’herpès. Donc, si vous avez également le cœur brisé et avez besoin d’aide, vous pouvez également envoyer un e-mail (usmandrhazim@gmail.com). (appel ou whatsapp +2349058026857 selon ce grand DR, il peut aussi traiter le VIH, la SLA, le CANCER, l’hépatite et le diabète).

  42. godsent williams says:

    LIRE POUR CHOISIR LE BON MÉDECIN POUR UNE VÉRITABLE GUÉRISON DU VIRUS DE L’HERPÈS SIMPLEX ET DU VIH
    Parfois, nous devons simplement essayer la phytothérapie pour voir par nous-mêmes. Je suis très heureux aujourd’hui de ne pas écouter ce que les gens disent, sinon je serais mort maintenant. J’ai été infecté par HERPES SIMPLEX VIRUS en 2014, je suis allé dans de nombreux hôpitaux pour un traitement mais il n’y avait pas de solution. Un jour, j’étais au bureau en train de me demander où je pourrais trouver une solution. puis une dame s’est approchée de moi en me disant pourquoi je suis si triste et je lui ouvre tout pour lui dire mon problème, elle m’a dit qu’elle peut m’aider, elle me présente un médecin qui utilise la phytothérapie pour soigner HERPES SIMPLEX VIRUS , Le VIH et de nombreuses autres maladies et elle m’a donné le courrier du médecin, alors je lui ai envoyé un courriel. Il m’a dit tout ce que j’avais à faire et m’a envoyé le médicament à base de plantes par le service de livraison par courrier et m’a également donné des instructions à prendre, que j’ai suivies correctement. Avant que je sache ce qui se passait après trois semaines, le virus HERPES SIMPLEX dans mon corps avait disparu et les cloques s’étaient taries. Je suis allé à l’hôpital pour un test et c’était négatif. Cet homme est réel et il a la solution au virus de l’herpès. Donc, si vous avez également le cœur brisé et avez besoin d’aide, vous pouvez également envoyer un e-mail à (usmandrhazim@gmail.com). (appelez ou whatsapp +2349058026857 selon ce grand DR, il peut également traiter le VIH, la SLA, le CANCER, l’hépatite et le diabète).

  43. Lisa says:

    Bonjour,
    Merci pour votre contenu essentiel, je me demandais si vous traitiez également le manque de moyens et de personnel dans les maternités, la surcharge des sages femmes qui se dirigent de plus en plus vers le libérale faute de conditions terribles de travail à l’hôpital ?

  44. Wagner Clerk says:

    Tous mes remerciements à M. Anderson Carl pour m’avoir aidé avec mes bénéfices et rendu possible mon cinquième retrait. Je suis ici pour partager avec vous une incroyable opportunité qui change la vie. c’est ce qu’on appelle les options de trading Bitcoin / Forex. c’est une entreprise très lucrative qui peut vous rapporter jusqu’à 2 570 $ en une semaine à partir d’un investissement initial de seulement 200 $. Je suis la preuve vivante de cette formidable opportunité commerciale. Si quelqu’un est intéressé par le trading sur bitcoin ou toute autre crypto-monnaie et souhaite un échange réussi sans perdre, informez-en M. Anderson Carl maintenant sur Whatsapp : +1(252)285-2093 Email : andersoncarlassettrade@gmail.com

  45. well marria says:

    Je ne connais toujours pas les mots justes pour exprimer ma gratitude à ce grand homme DR ORJI.
    Après avoir reçu un diagnostic de HERPES SIMPLEX VIRUS il y a 2 mois, on m’a donné tellement d’ordonnances et de conseils de santé sans amélioration, j’ai totalement perdu espoir, jusqu’à ce que je trouve des témoignages de Great DR ORJI    en ligne,  j’étais très sceptique quant à le contacter, mais je l’ai fait plus tard et il s’est ouvert à moi et m’a dit ce qui était impliqué et il a commencé les remèdes pour ma santé. Dieu merci, après 8 jours, j’ai été guéri de l’herpès grâce aux médicaments à base de plantes que j’ai reçus de lui. Je n’ai jamais pensé que l’herpès pouvait être guéri du fond du cœur. Je suis vraiment reconnaissant, je prie pour que vous ayez une longue vie afin que vous puissiez aider beaucoup plus de personnes sur terre avec votre soutien médical à base de plantes, une chose que j’aime le plus chez DR ORJI est l’honnêteté, et il est très poli avec sa patience, tout ce qu’il m’a dit ce qu’il faisait, et sa phytothérapie est très abordable.

    vous pouvez contacter PRIEST OMA  Par e-mail :  omasolutionspell@gmail.com   vous pouvez également le contacter  Via WhatsApp au +2348138555220

  46. Janice Morgan says:

    QUEL GRAND MIRACLE (HERPÈS) EST PARTI… Il est évident que certains patients atteints d’herpès sont asservis aux antiviraux et à d’autres médicaments orthodoxes supplémentaires juste pour aider à supprimer le virus et non à un remède. Je suis atteinte du virus depuis 2018 jusqu’à ce que je sois présentée par une blogueuse qui a également raconté son histoire en ligne sur la façon dont elle a été guérie de l’herpès génital après avoir utilisé la phytothérapie du Dr Afrid. Cela fait un an et 10 mois que je suis accouchée d’un herpès génital. Merci à Dieu d’avoir utilisé ce grand herboriste pour me guérir. J’ai promis de continuer à dire du bien du Dr Afrid. N’hésitez pas à partager vos problèmes avec lui et n’oubliez pas de lui dire que je vous ai référé à lui. Merci. Écrivez-lui par email {drafridherbalhome@gmail.com} . Il s’occupe du virus Alzheimer, du cancer, du VIH, de l’herpès, des verrues génitales, de la SLA, de la BV, des infections urinaires, de l’infection virginale, de l’hépatite A/B, au revoir.

  47. A says:

    Difficile de savoir si un examen était correct ou non. Il me semble qu’on ne m’a pas expliqué à quoi servirait un examen des organes. De plus on m’a demandé qqch sur mon ancienne relation (détails qui pourraient expliquer le souci rencontré), demandé ma nationalité, ravancée sur la table. J’ai vu qu’il y avait des autotests et que l’usage d’outils n’était pas forcément nécessaire. Impression de non discrétion.

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