« On ne nait pas femme, on le devient », disait Simone de Beauvoir. Une façon de devenir femme, c’est avoir mal. Dans l’imaginaire collectif, la douleur est associée à l’ensemble des phénomènes physiologiques qui touchent spécifiquement les femmes : menstruations, premières relations sexuelles, grossesse et, bien sûr, accouchement. La moindre conversation entre copines ou collègues autours de ces questions fait inlassablement surgir ce mal, avec une complaisance tranquille, comme s’il est évident pour tous que la douleur est intrinsèque à la nature féminine. Pourtant, en y regardant de plus près, beaucoup d’indices démontrent qu’il s’agit avant tout d’une construction culturelle et sociale.
Marie-Hélène Lahaye
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