« Give us the freedom to risk rape », disait la féministe américaine Camille Paglia. « Donnez-nous la liberté de pouvoir prendre le risque d’être violée ». Cette revendication provenait de jeunes femmes qui, dans les années 1960, subissaient un traitement différent de leurs congénères masculins sur le campus de l’université. Au nom de leur protection contre le viol, elles étaient logées dans un dortoir séparé, fermé à clé dès 23 heures, qu’elles avaient l’obligation de rejoindre pour la nuit, tandis que les jeunes hommes étaient libres de sortir comme ils le souhaitaient. Au nom des risques auxquels elles pouvaient être exposées, elles se voyaient restreindre dans leurs libertés. Il existe d’ailleurs une constance dans les sociétés patriarcales qui consiste à répondre à la violence des hommes en limitant la liberté des femmes.
La tolérance au risque diffère également selon le sexe de la personne. La société valorise les hommes qui prennent des risques (sports extrêmes, conduite dangereuse, investissements financiers, professions dites « masculines »), et décourage en même temps la prise de risque pour les femmes. Là où les hommes sont considérés comme forts et puissants, capables d’affronter les dangers et de tout mettre en œuvre pour se tirer des situations difficiles, les femmes sont perçues comme faibles, fragiles, devant se soumettre aux hommes en échange de leur protection.
L’accouchement étant exclusivement féminin, il n’est pas surprenant que la notion de risque lié à cet événement soit à ce point exacerbée. Puisqu’aucun homme n’a jamais accouché, la représentation de ce qu’est un accouchement est marquée de façon extrême par les stéréotypes de genre associées aux femmes, à savoir leur faiblesse et leur fragilité, entraînant la limitation de leur liberté au nom de leur sécurité, et l’obligation de se soumettre à un homme, l’obstétricien, en échange de sa protection contre les dangers.
Ma première confrontation avec cette idéologie du « risque zéro » a lieu quelques jours avant mon accouchement. La date théorique venait juste d’être dépassée et je me suis rendue à la maternité pour un monitoring, c’est-à-dire un contrôle de l’état de santé du fœtus et des éventuels signes avant-coureur du début du travail. Alors que l’ensemble des indicateurs démontraient que tout allait bien, l’obstétricienne de service a spontanément évoqué l’idée du déclenchement. Je voulais un accouchement le plus naturel possible, et comme le déclenchement m’aurait dès le départ orientée vers une médicalisation complète du processus, j’ai tenté de l’interroger sur les possibilités d’attendre la mise en route spontanée. Elle a été plus que lacunaire dans ses réponses. Puis, devant mon insistance, elle a coupé court à la discussion par un autoritaire « ici, nous ne prenons aucun risque » et elle a tourné les talons. Inutile de dire que cette séance de monitoring s’est soldée par un esclandre de ma part dans les couloirs de l’hôpital, tant pour le peu d’explications reçues que pour le refus de me fournir le document mentionnant les résultats du test accessible, d’après elle, qu’aux seuls professionnels. Armée de mon gros ventre, j’ai moi aussi tourné les talons, bien décidée à collecter toutes les informations sur les situations nécessitant un déclenchement et sur les conséquences de celui-ci.
Malgré ses prétentions au risque zéro, le monde médical ne parvient pas à éviter tous les décès tant chez la mère que chez le nourrisson. Le rapport européen sur la santé périnatale rappelle qu’en 2010, sur les cinq millions de femmes ayant accouché en Europe, entre 335 et 1000 d’entre elles sont décédées. Les pays où l’accouchement est particulièrement médicalisé ne sont pas ceux où les décès sont les moins nombreux. En France, caractérisée pas une forte médicalisation, la mortalité maternelle est de 8,4 sur 100.000 naissances. Aux Pays-Bas, où un tiers des femmes accouchent à domicile accompagnées d’une sage-femme, la mortalité maternelle est de 4,9 sur 100.000 naissances. La différence est également visible en ce qui concerne la mortalité des bébés : la France a le taux d’enfants nés sans vie le plus haut d’Europe avec 9,2 pour 1000 naissances, ce taux étant de 5,7 pour 1000 aux Pays-Bas. Ces chiffres sont certes très bas en comparaison avec le taux de mortalité des pays du tiers-monde ou du XIXème siècle. Chaque décès périnatal reste cependant un immense drame dans la vie de celles et ceux qui y sont confrontés, et le monde médical ne peut s’enorgueillir de tous les empêcher.
Lorsque les étudiantes américaines réclamaient le droit de pouvoir prendre le risque d’être violées, c’était avec la volonté non pas d’être violées, mais d’accéder à la liberté pour pouvoir vivre comme elles l’entendaient, de pouvoir profiter à égalité avec les garçons de toutes les bonnes choses de l’existence, d’accéder à une vie digne d’être vécue. Une femme voulant éviter tout risque de viol doit non seulement ne pas sortir de chez elle, mais, puisque la majorité des viols sont commis par une personne connue de la victime, elle ne doit jamais être en présence d’aucun autre être humain. La seule façon de parvenir au risque zéro en matière de viol est s’enfermer toute sa vie, seule, dans un bunker. Ne considérer la vie que par la lorgnette du risque zéro revient tout simplement à ne plus vivre. De même, lorsque le corps médical ne considère l’accouchement que par ce seul et unique biais, il détruit une part importante de ce qui fait l’essence même de la naissance.
Avant d’être un risque, l’accouchement est d’abord et avant tout un immense moment de vie. D’une seule personne au départ aboutissent deux êtres à l’arrivée. A l’issue d’une puissance corporelle jamais égalée, apparaissent les premières respirations d’un petit humain. Après un déluge d’émotions et d’intensité, a lieu l’échange de regards avec des yeux s’ouvrant pour la première fois sur le monde. C’est la rencontre avec un nouvel être, ses premiers sons, ses mouvements encore incertains et ses tous premiers soupirs. L’accouchement est un événement unique dans la vie d’une femme, une expérience extrême à la fois redoutée et désirée, une épreuve initiatique marquant puissamment le cours de son existence. En ce début du XXIème siècle, en Occident, la plupart des grossesses sont désirées. L’accouchement est dès lors l’aboutissement de neuf mois d’attente, d’espérances et de promesses. C’est l’accomplissement du projet d’un couple, le couronnement du désir de deux êtres qui s’aiment, la réalisation d’un rêve parfois longtemps chéri. L’accouchement est un moment créateur qui transforme une femme en mère, deux amants en une famille, et un ventre rond en un enfant. Plus encore qu’un déferlement d’amour, l’accouchement est un acte démiurgique.
La plupart des femmes veulent vivre cet événement à la hauteur de son intensité émotionnelle et de sa grande valeur symbolique. Elles ont longuement rêvé, imaginé, fantasmé ce moment pour lui conférer toute la charge affective qu’il mérite. Et malgré leurs appréhensions et leurs doutes, elles mettent tout en œuvre pour accueillir leur nouveau-né, le petit être unique qui va surgir, dans le plus grand bonheur possible et de la meilleure façon qui soit.
Arrivée à l’hôpital avec ces émotions intenses, à l’occasion de ce moment de vie exceptionnel, la femme est pourtant immédiatement réduite à un corps dont une équipe médicale va tenter d’extraire au plus vite le fœtus, en étant obsédé par une seule chose, le risque zéro. Cette fameuse maîtrise des risques qui va forcer la future mère à n’être plus qu’une enveloppe charnelle de préférence immobile et silencieuse, entravée par des machines, soumise aux piqûres et injections, affamée, assoiffée, priée de suivre les ordres qui lui seront assénés. Venue pour un acte d’amour unique dans sa vie, la femme se voit rabaissée à un numéro, assignée à des routines qui sont appliquées de manière identique aux huit mille ou neuf mille autres femmes qui accoucheront à cet endroit durant l’année, surveillée à distance par un personnel débordé, obligée de mettre au monde son enfant selon un rythme dicté par la rotation du personnel et les salles à libérer. Cette arrogance du monde médical persuadé de détenir à lui seul toutes les clés permettant d’éviter les dangers, va inféoder la femme aux protocoles et cascades de gestes de plus en plus intrusifs et de plus en plus mutilants. Au nom de cette idéologie du risque zéro qui ne supporte aucune critique, un accouchement démarrant pourtant bien va être contrôlé, contraint et perturbé jusqu’à ce que l’extraction instrumentale devienne inévitable, jusqu’à ce qu’une césarienne soit décidée en urgence, jusqu’à ce que certaines femmes soient endormies sans avertissement. Poursuivant cette obsession sécuritaire, l’obstétricien, c’est à dire l’homme auquel elle doit se soumettre pour obtenir sa protection contre les dangers de l’accouchement, va parfois lui soustraire pour plusieurs heures son nouveau-né tant attendu, sans qu’elle ait pu le serrer contre son cœur, sans qu’elle ait eu la possibilité de le toucher, sans qu’elle ait peut-être même pu le voir. Au nom du mirage du risque zéro, la médecine sauve la vie des femmes et d’enfants, mais en détruisant les éléments essentiels de la naissance.
« On m’a volé mon accouchement » est une phrase qui revient très régulièrement dans les témoignages de femmes ayant vécu le traumatisme d’une naissance surmédicalisée où l’équipe médicale n’avait pour seule ligne de mire que la sécurité. Nombreuses sont les femmes qui ressentent de la colère, de l’amertume ou de la haine à l’égard du monde médical qui leur a fait subir outrages et humiliations au moment de l’événement aussi important et heureux que devait être la naissance de leur enfant. Et nombreux sont les membres du corps médical qui refusent d’interroger leurs pratiques au regard des conséquences traumatiques qu’elles induisent sur les femmes et sur nouveaux-nés, tant ils sont convaincus d’être, par le simple fait de leur qualification, les remparts contre tous les dangers de l’accouchement.
Et pourtant des solutions existent. Il est possible d’éviter les dangers en respectant les parturientes, c’est à dire non plus en exigeant la soumission des femmes à l’équipe médicale, mais en plaçant la médecine à leur service. Il est possible d’apporter une réponse aux éventuelles complications non pas en effectuant des gestes de routine, mais en évaluant leur nécessité et en calibrant leur mesure au regard d’un rapport bénéfices/risques propre à chaque situation, à chaque femme et à chaque instant précis du processus d’accouchement.
Mon bébé est finalement né dix jours après le fameux monitoring, de façon naturelle. Les étudiantes américaines réclamaient de pouvoir prendre le risque d’être violées comme acte de liberté, d’égalité et d’émancipation. Si une obstétricienne devait encore m’asséner un autoritaire « ici nous ne prenons aucun risque », je poursuivrai la lutte féministe en invoquant un droit à l’imprudence.
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Pour accéder à la page principale et lire mes autres billets: Marie accouche là
je me délecte de la pertinence réaliste de vos commentaires. J’écris depuis de nombreuses années sur le sujet et nos points de vue se rejoignent complètement. Et je suis Sage-femme. Merci
Pas mieux, et ce qui est “drôle”, c’est qu’en lisant les billets de Marie-Hélène, je confronte les dires proprement scandaleux de mes proches. Malgré des chiffres à l’appui, des faits, des réflexions quasi digne de la philosophie, un cruel manque de respect fait barrage. “Fais comme tu le sens hein, de toute façon, c’est toi qui accouche, c’est toi qui souffriras ! Et si il arrive malheur à toi ou ton bébé, tant pis pour toi hein !”
Ce blog est devenu mon phare, mon point de repère pour continuer ma lutte personnelle au choix d’un accouchement démédicalisé (on ne parle même pas d’accouchement à domicile …). En lisant ces articles, je me sens rassurée, gorgée d’assurance, mais en même temps en colère, furieuse face à l’ignorance VOULUE (la plupart de mes proches ne VEULENT PAS entendre les vrais chiffres, préférant dire que l’accouchement à l’hopital est ce qu’il y a de meilleur). Lorsqu’on me demande pourquoi je ne veux pas de péridurale, j’explique bien gentiment mon point de vue mais je suis arrêtée net après pas même une minute d’explication. Je deviens cette pauvre fille ridicule qui OSE mettre en doute une institution comme l’obstétrique ! Comment ose-je remettre en question des hommes qui ont ETUDIE le sujet ?! Qui suis-je pour affirmer que la position d’accouchement semi-couchée n’est pas une position physiologique, naturelle ?! Alors que TOUS les bébés passent de cette manière !
Bref, je m’emballe encore une fois !
Merci Marie-Hélène, et merci aux sages-femmes qui se battent pour faire valoir ce discours.
Merci Steph. Je suis contente que ce blog te donne de la confiance en toi et permette de t’affirmer. C’est le but recherché 🙂
Concernant l’ignorance entretenue chez les femmes, c’est précisément le sujet d’un de mes prochains billets.
Merci pour ce bel article, dans lequel je me retrouve et retrouve aussi des idées qui m’ont maintes fois traversé l’esprit… Ce fameux “moment volé” partagé par de nombreuses mères. J’aurais voulu faire mon accouchement à domicile, malheureusement pour plein de raisons, mon adorable et courageuse SF refuse de pratiquer les accouchements à domicile passé 3 jours après terme. Et j’ai eu mon déclenchement avec tout ce qui s’en suit, et ce même sentiment d’être réduite à un simple organisme duquel il fallait coûte que coûte extraire un bébé, alors que tout allait parfaitement bien. Peut-être en étant mieux informée j’aurais eu ce même courage d’invoquer mon droit à l’imprudence, en tout cas la prochaine fois, je ne lâcherai rien! Merci encore
A propos des chiffres de mortalité néonatale en France et aux Pays-Bas, je n’ai pas lu la même chose que vous dans le rapport Peristat que vous citez (et que j’ai, mpour ma part, consulté ici: http://www.europeristat.com/images/doc/Peristat%202013%20V2.pdf). En effet, ce dernier met en évidence un taux de mortalité néonatale (décès dans les 27 jours suivants la naissance) PLUS élevé aux Pays-Bas (3.3 décès sur 1000 naissances) qu’en France (2.2 décès pour 1000). Les chiffres que vous citez dans votre article sont en réalité les chiffres de mortinatalité (taux de naissances d’enfant nés sans vie et, comme il est dit dans ce rapport, les chiffres élevés français s’expliqueraient par le fait que “40 à 50 % des mort-nés en France seraient attribuables à des interruptions médicales de grossesse (IMG)”, ce qui contribue à les relativiser…). D’autre part, les chiffres de la mortalité maternelle aux PB sont de 7.7 pour 100 000 naissances (et non 4.7, ce qui réduit de manière significative la différence observée avec les chiffres français). Enfin, il semblerait qu’aux PB, il n’y ait plus que 17% des femmes qui accouchent à domicile (chiffre cité par Dix Lunes dans un billet très récent) et que cette tendance à la baisse du nombre d’AAD dans ce pays n’a fait que se confirmer ces dernières années…
Ceci étant dit, j’approuve entièrement la position que vous défendez dans cet article ;-)…
Je viens de relire le rapport, les chiffres cités sont bien justes. En page 113, le tableau donne bien un chiffre de 8,4 décès maternel pour 100.000 naissances pour la France et 4,9 pour les Pays-Bas. Le chiffre concernant la mortalité des bébés est bien le nombre d’enfants nés sans vie comme dit textuellement dans mon billet, et pas ceux décédés après 27 jours. Alors effectivement, on peut relativiser ces chiffres par tous les biais précisés dans le rapport (c’est bien pour ça que je l’ai cité et mis en lien). Une explication de la surmortalité en France est donnée, mais au conditionnel.
Enfin concernant le nombre d’AAD, il a peut-être diminué tout récemment. Mais ça ne signifie pas pour autant que dans les maternités et hôpitaux néerlandais, la prise en charge soit du même niveau de médicalisation qu’en France. A creuser.
Je viens de faire une recherche rapide sur le nombre d’accouchements à l’hôpital vs domicile aux Pays-Bas. D’après leur bureau de statistique, effectivement il y a une baisse constante. En 2010, il y avait encore un quart des naissances à domicile.
http://www.cbs.nl/nl-NL/menu/themas/gezondheid-welzijn/publicaties/artikelen/archief/2011/2011-3383-wm.htm
Que dire que dire sinon … ENCORE !!! J’ADORE !
Il y a effectivement des controverses sur les chiffres France-Pays-Bas. Il semble que d’autres pays européens fassent mieux que les Pays-Bas (la Scandinavie si je ne me trompe pas).
Puis-je vous demander comment vous avez obtenu que votre fils naisse spontanément 10 jours après le terme ? Comment avez-vous résisté aux pressions des médecins ? Avez-vous changé de maternité ?
Comment j’ai fait ? Plusieurs raisons:
– Je suis en Belgique où le terme théorie est à 40 SA et non 41 SA comme en France (rien que cette différence monte toute l’absurdité de déclencher un accouchement au terme théorique). Donc mon J+10 correspond à un J+3 français.
– J’ai accouché à l’hôpital, mais accompagnée de ma sage-femme libérale. En “plateau technique” comme ils disent. Je n’étais donc pas sous l’autorité directe sur corps médical de l’hôpital. Mais soyons claires, ma sage-femme devait quand même plus ou moins leur rendre des comptes pour pouvoir continuer à avoir accès au plateau technique.
– En Belgique, on ne doit pas s’inscrire à l’avance dans une maternité. On va où on veut, y compris quand l’accouchement a commencé (bien sûr, c’est mieux de le savoir avant et c’est généralement en fonction de là où exerce son gynécologue ou sa sage-femme). Mais j’étais tout à fait libre de sortir de l’hôpital comme bon me semblait si je n’étais pas d’accord avec les médecins.
– Dernière chose, j’avais une idée très précise de l’accouchement que je voulais et que j’ai l’assertivité suffisante pour tenir tête à un obstétricien (j’ai un diplôme et des fonctions professionnelles au moins aussi importantes que lui, donc il ne m’impressionne pas, mais ce n’est malheureusement pas le cas de toutes les femmes, et je sais très bien que beaucoup de médecins profitent de cet ascendant).
Sans vouloir insister … Je crois que nous sommes nombreuses à vouloir lire votre accouchement 🙂
Le fait de ne pas être obligée de s’inscrire à l’avance dans une maternité vous a donc permis d’échapper au chantage du types “ah mais si vous refusez le déclenchement chez nous, nous refusons de continuer à vous prendre en charge et vous n’aurez qu’à aller négocier à l’hôpital public”… Ce qui peut faire peur à certaines.
C’est clair qu’en France, contrairement à la plupart des autres pays, il y a un rouleau compresseur du monde médical qui ôte toute liberté aux femmes. L’inscription préalable en est un exemple. Le passage obligé chez un anesthésiste en est un autre. Tout est mis en place pour forcer les Françaises à accoucher dans un contexte surmédicalisé.
Merci à vous de revenir sur un point dont on ne parle guère : l’angoisse que l’ont fait subir aux futures mères (et pères) concernant à la fois la grossesse et l’accouchement. La manière dont on voue au gémonies celles qui disent ‘pas de péridurale, merci’ (‘mais vous allez avoir mal madâme’ … ‘sans déconner, c’est un accouchement ou une promenade de santé ?’), celles qui insistent, comme la loi leur permet, en ne donnant pas leur consentement pour des actes (on a un taux d’épisiotomie de combien déjà ?…) qu’elles jugent plus mutilants qu’aidant, celles qui préfèrent donner le sein (en voie d’amélioration), etc, etc.
Un peu de ZENITUDE est demandé à l’accueil, merci.
Bonjour,
Et si l’enfant venait à manquer d’oxygène ?
C’est un exemple parmi tant d’autres.
Bien cordialement,
EQDD
Si l’enfant est en souffrance fœtale, c’est une situation qui demande une intervention médicale (déclenchement, césarienne, etc, en fonction de la situation). Ce que je dénonce dans mon blog, c’est le fait que bon nombre d’interventions médicales sont faites alors que la mère et l’enfant se portent très bien.
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