Au cours de la lourde actualité de ces derniers jours, je suis tombée sur ce petit texte américain qui illustre à la perfection à la fois les dégâts de la virilité exacerbée par les armes à feu et l’oppression des femmes qui veulent avorter.
En voici la traduction :
« Et si on traitait chaque jeune homme qui veut acheter un flingue comme on traite chaque femme qui veut avorter ? Une période d’attente obligatoire de 48 heures, une permission parentale, un mot de son médecin prouvant qu’il comprend ce qu’il est sur le point de faire, une vidéo à regarder sur les effets de la violence armée, et une échographie par voie anale (au cas où). Fermons ensuite tous les magasins d’armes à l’exception un seul par État, faisons-le voyager des centaines de kilomètres, faisons lui prendre des jours congés, et passer la nuit dans une ville étrange pour obtenir un flingue. Faisons-le se frayer un passage à travers des gens brandissant des photos de leurs proches tués par balles, des gens qui vont l’appeler « meurtrier » et qui vont le supplier de ne pas acheter de flingue.
Il y a plus de sens à imposer ça aux jeunes hommes et aux armes qu’aux femmes et aux soins de santé, n’est-ce pas ? Ce que je veux dire, c’est qu’aucune femme qui a avorté n’a massacré une pièce entière de gens en quelques secondes, si ? »
– inconnue
Beau texte plein de sens. Je dirais que je suis pour par contre que chaque femme qui se fait avorter est un suivi psychologique ou une discussion préalable sans préjugés ni aucune influence en faveur ou défaveur avec un professionnel en psychologie. Un peu sous la même optique que votre texte pour des fausses couches respectées, le temps amène une réflexion une digestion, les idées deviennent plus claires, le choc de savoir qu’on est enceinte s’atténue, le sentiment possiblede regret s’estompe, bref…
Les femmes qui veulent avorter ont déjà suffisamment réfléchi à la question et sont sures de leur choix. Il n’y a aucune raison de considérer que sur ce sujet-là, parce qu’elles sont des femmes, elles sont moins capables de réflexion.
En revanche, il faut se battre pour que l’IVG soit pratiquée dans de bonnes conditions, dans le respect et la bienvaillance envers chaque femme, et si elle le souhaite, avec un soutien psychologique et émotionnel au moment de l’IVG et après. C’est à peu près l’inverse qui se passe aujourd’hui: on enquiquine les femmes pendant une semaine avant l’IVG (heureusement que ce délai de réflexion vient d’etre aboli), puis on les abandonne pendant et après l’acte.
Comparaison intéressante, cela dit je ne connais aucune femme qui ait souhaité avorter pour se procurer artificiellement un sentiment de puissance.
En effet. L’imbécilité viriliste atteint parfois des sommets inégalables.
Tellement sensé, merci pour le partage!
Si aujourd’hui, je n’ai plus de couille,c’est a cause de la mafia qui brime le cul des esclaves pour abuser d’eux ,s’en servir de bêtes de somme………….
Au début de ma vie d’eunuque,j’étais révolté contre le système qui m’obligeait a renoncer a ma virilité pour que je n’ai plus de comportements impudiques en “publique “.
Les exhibitionnistes comme moi , n’ont pas leur place dans la société .
Pourquoi, croyez vous qu’il y a des guerres? Ne serait ce pas pour assassiner et voler impunément les inutiles aux affaires de la mafia protéger leurs intérêts ?
Pour moi, dans la vie c’est chacun pour sa peau car, nous sommes tous des pourritures derrière nos jolis masques .