C’est la rentrée. En quelques jours d’intervalle, deux présidents d’instance représentative de la profession de gynécologue obstétricien en France ont tenu dans les médias des propos hostiles à l’interruption volontaire de grossesse.
Le 4 septembre, Israël Nisand, Président du Collège national des Gynécologues et Obstétriciens français (CNGOF), donnait dans le quotidien La Croix la réplique à Véronique Séhier, coprésidente du Planning familial, à la question « La baisse du nombre d’IVG doit-elle devenir un objectif de santé publique ? ». Il y déclarait : « Prévenir l’IVG vaut mieux que de la faire ». Il ajoutait que « de très nombreux collègues gynécologues sont sur la même longueur d’onde : la meilleure IVG est celle que l’on a réussi à prévenir. » Continue reading